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Conclusion master ii, Thesis of History and Philosophy

thesis on Cameroon's history

Typology: Thesis

2014/2015

Uploaded on 10/07/2015

robintche
robintche 🇨🇲

5

(1)

8 documents

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Download Conclusion master ii and more Thesis History and Philosophy in PDF only on Docsity! CONCLUSION Les revendications politiques ont des répercutions encore plus grandes dans la ville de Douala car c’est une ville cosmopolite. Elle a une tradition de rébellion, elle est très politisé, la moindre étincelle peut dégénérer quand bien-même elle est endormi, elle peut se réveiller à tout moment. Elle est constituée de jeunes facilement manipulables enthousiasmés et ambitieux. Au terme de ce travail, le constat que nous pouvons faire est que l’insécurité est variante selon les époques et les conjonctures dans la ville de Douala. Entre les années 1955-2008, l’insécurité présentent les caractéristiques diverses. En 1955, la politique est la ressource majeure du vandalisme urbain avec le maquis, instrument de terreur comme la figure emblématique de la criminalité; En 1987, la crise économique qui entraine une série de crise sociale sont toutes productrices d’insécurité; En 1991, les raisons politiques sont dominantes à l’origine du phénomène des « villes-mortes » avec l’avènement de la démocratie et la revendication d’une Conférence Nationale Souveraine par l’opposition et son cortège de tentions sociales et d’anarchie; Durant les années 1993-1999 la criminalité, découlant de la dégradation pitoyable des crises sociales, économiques et culturelles, atteint un tel point que le président de la république instaure le commandement opérationnel à Douala en 2000; L’accumulation de plusieurs frustrations notamment la modification de la constitution, l’augmentation du prix des produits de premières nécessités, du carburant, et le pouvoir d’achat faible de plusieurs, ont provoqué les « émeutes de la faim » en 2008. D’une période à une autre et dans toutes les circonstances, l’insécurité s’est manifestée à travers les actes de délinquances, d’agressions, de criminalités, de vandalisme, d’incivisme et de violence. Face à ce fléau qui mine la ville de Douala, l’action des pouvoirs publics n’est pas négligeable. A travers les missions préventives et répressives, les forces de maintient d’ordre s’investissent dans la lutte contre l’insécurité afin d’améliorer au fil des jours la sécurité des populations de Douala. Garantir la sécurité des hommes n’est pas une petite tâche pour les forces publiques de l’ordre. C’est pourquoi des sociétés privées de gardiennage, des comités d’autodéfense travaillent à leur côté dans ce sens. Et comme disait Fanyim Gaïus, « dans la recherche d’une solution durable, d’autre acteurs non étatiques s’impliquent dans la lutte contre ce phénomène d’insécurité, d’où la privatisation du système au Cameroun »1. Pour une meilleure continuité et efficacité, les politiques publiques de sécurité dans la ville de Douala doivent être : -globales, c’est-à-dire qu’elles doivent prendre en compte tous les domaines (urbanistique ; lutte contre le chômage, lutte contre la sous-scolarisation…) -continuelles c’est-à-dire qu’elles ne doivent plus être ponctuelles si même il ya des mesures coup de poings, il faudrait des mesures d’accompagnements pour un meilleur suivit. -la revue à la hausse des effectifs au sein de l’armée. -la dotation quantitative et qualitative des moyens matériels (véhicules, moyens de transmissions…) -la sévérité et le sérieux dans le traitement des dossiers. -la surveillance plus étroite des criminels. -la rigueur dans la délivrance des documents officiels. -la sensibilisation des populations pour une meilleure collaboration avec les forces de maintient de l’ordre par la fourniture des renseignements. -la lutte acharnée contre la fabrication locale et l’usage anarchique des armes. -l’organisation et l’encadrement des comités de vigilance. -la lutte contre l’urbanisation anarchique. -l’amélioration de l’éclairage public. -une seine et sincère collaboration de tous les acteurs engagés dans la lutte contre l’insécurité. Cette liste est loin d’être exhaustive. 1 G. Fanyim, op cit p.3
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