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analyse linéaire sur Pamphile de La Bruyère, Les Caractères, Dissertation de Français

analyse linéaire sur Pamphile, le vaniteux de La Bruyère pour l'oral du Bac de Français.

Typologie: Dissertation

2023/2024

Téléchargé le 09/04/2024

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Télécharge analyse linéaire sur Pamphile de La Bruyère, Les Caractères et plus Dissertation au format PDF de Français sur Docsity uniquement! PAMPHILE La Bruyère, Les Caractères INTRODUCTION   : Au XVIIème siècle, les règles de politesse s'étendent en France. En effet, que ce soit les bonnes manières, la notion de gentilhomme, la création de l’Académie Française, ou bien la valorisation de la cour, et l’introduction de règles de manière au modèle espagnol par Louis XIV, le pays connaît un changement dans l’attente des comportements sociétaux. Jean de La Bruyère est souvent classé parmi les écrivains moralistes, observant, par définition, le fonctionnement de la société et le comportement des hommes de ce siècle à travers la littérature d'idée. Il prône la simplicité, la culture et l'honnêteté. Dans son œuvre Les Caractères, dont la première édition est parue en 1688, l’auteur évoque les mœurs de la société. Le livre fait preuve d’un grand succès, et fait naître une admiration pour la justesse des remarques, ainsi que pour la façon dont il expose ses différentes critiques. Ici, Pamphile est un acteur de la société que dépeint et dénonce la Bruyère. C’est en effet un personnage en constante représentation qui ne vit que dans le regard des autres. En effet, on se demandera comment, à travers cet extrait, La Bruyère émet une critique de l’hypocrisie et d’un comportement opportuniste. Pour cela, nous étudierons en quoi Pamphile est un faux grand et pour finir, nous explorerons la dimension comique du texte et du personnage.  MOUVEMENT 1   : Pamphile, un faux grand ? (Un Pamphile est plein de lui-même…d’après un grand) La Bruyère s’attache dès ce premier paragraphe à démontrer que les hommes comme Pamphile sont légion à son époque, et qu’ils ne sont capables que d’imiter la grandeur. Le paragraphe s’ouvre par une antonomase (transformer un nom propre en nom commun pour le généraliser) : “Un Pamphile”.  Cette adjonction d’un déterminant indéfini « un » devant le nom propre lui confère une valeur commune.  Rappelant donc que Pamphile n’est plus un individu unique, mais un type de personne. Le moraliste entame donc de dépeindre ce type d’individu par une Énumération de défauts : “un Pamphile est plein de lui-même, ne se perd pas de vue, ne sort point de l’idée de sa grandeur, de ses alliances, de sa charge, de sa dignité”. -Accumulation de déterminants possessifs de 3e personne du singulier  Affirment que Pamphile ne s’intéresse qu’à lui. Il n’est absolument pas tourné vers les autres. De plus, la “grandeur de Pamphile” n’est qu’une “idée”,  Ce qui sous-entend qu’elle n’existe pas, il s’agit simplement d’une perception qu’il a de lui-même et cherche à projeter pour autrui. “il ramasse, pour ainsi dire, toutes ses pièces, s’en enveloppe”. = L’hyperbole  On voit que Pamphile cache sa véritable apparence derrière un déguisement composé de titres et de médailles.  Cette proposition permet d’insister sur la kyrielle de distinctions qu’un homme si futile peut obtenir. Le personnage évoque lui-même son “cordon bleu”  Emblème du prestigieux ordre des Chevaliers du Saint Esprit auquel il semble appartenir, sans aucun mérite.  Il utilise cette appartenance pour se vanter, Comme le montre l’antithèse “il l’étale ou le cache par ostentation”.  On voit qu’il fait preuve de fausse modestie, et que cette fausse modestie n’échappe pas au regard affuté du moraliste. “Un Pamphile en un mot veut être grand, il croit l’être ; il ne l’est pas, il est d’après un grand.” = d’abord une juxtaposition des propositions  qui crée une certaine vivacité dans la phrase. Ici, La Bruyère ne s’encombre pas de mots de liaison “il croit l’être ; il ne l’est pas”. =  il juge l’esprit du lecteur suffisant pour comprendre le lien logique entre chacune des propositions. Ainsi, il assène brutalement son jugement De plus, cette seconde phrase du paragraphe est construite sur un chiasme “veut être grand, il croit l’être ; il ne l’est pas, il est d’après un grand.”  La Bruyère ici oppose l’image que Pamphile a de lui-même avec ce qu’il est vraiment= une copie d’un “grand”.  Il en a tous les titres et médailles, mais pas les qualités morales. Ainsi, La Bruyère affirme ici que l’aristocratie de son époque n’est plus qu’une copie de ce qu’elle a été, et que de sa grandeur, il ne reste que les apparences. MOUVEMENT 2   : Un personnage finalement comique ? (Si quelques fois il sourit…des Floridors, des Mondoris) “Si quelque fois il sourit à un homme du dernier ordre, à un homme d’esprit” = subordonnée circonstancielle de condition  Montre qu’il peut lui arriver de quitter un instant son caractère hautain en souriant involontairement à une personne qui lui est inférieure.
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