Docsity
Docsity

Prépare tes examens
Prépare tes examens

Étudies grâce aux nombreuses ressources disponibles sur Docsity


Obtiens des points à télécharger
Obtiens des points à télécharger

Gagnz des points en aidant d'autres étudiants ou achete-les avec un plan Premium


Guides et conseils
Guides et conseils

Notes sur l’integration de la monnaie et credit dans l’economie - 1° partie, Notes de Droit international

Notes de droit international sur l’integration de la monnaie et credit dans l’economie - 1° partie. Les principaux thèmes abordés sont les suivants: histoire et logique de la diffusion de la monnaie, La problématique de l’échange.

Typologie: Notes

2013/2014

Téléchargé le 29/01/2014

Violette_Toulouse
Violette_Toulouse 🇫🇷

4.4

(82)

600 documents

1 / 7

Documents connexés


Aperçu partiel du texte

Télécharge Notes sur l’integration de la monnaie et credit dans l’economie - 1° partie et plus Notes au format PDF de Droit international sur Docsity uniquement! L’INTEGRATION DE LA MONNAIE ET CREDIT DANS L’ECONOMIE. Il y a longtemps eu un débat sur le point de savoir si d’un point vue historique la monnaie a précédée le crédit ou si c plutôt l’inverse. Il apparait sue la monnaie et le crédit sont deus forme très voisine d’un même phénomène sui est celui de la confiance. Dans ce chapitre le sujet de fond est celui de la découverte de la véritable nature de la monnaie. Section 1 : histoire et logique de la diffusion de la monnaie. § 1 : Les grandes étapes historiques de la diffusion de la monnaie. D’emblée se pose la question des origines de la monnaie. Impossible de déterminer une date ou une époque. Les économistes ont de tout temps étaient hypnotisés par ce sujet. Au 19° il y a eu une thèse avancée par un économiste allemand Bruno Hildebrand, qui a avancée une thèse qui a longtemps marqué les esprits et selon sa thèse la monnaie se serait perfectionnée en se dématérialisant de façon progressive. Au départ pour lui l’économie était en nature et la monnaie serait apparue sous forme de marchandise particulière. Donc dans un premier temps elle aurait été substance, puis on serait passé au métal précieux, puis elle c’est dématérialisée sous forme de papier et les opérations de crédits devenaient de plus en plus répandues. Avec cette dématérialisation on serait passé d’une économie monétaire à une économie de crédit. Donc cette thèse laissait et laisse entendre que la monnaie aurait historiquement précédé le crédit. Or il se trouve que cette thèse est très controversée, en particulier comme l’on relevait mainte études anthropologique. Quelques 30 siècles avant JC, on trouve des traces évidentes de crédit et d’opérations de crédit dans cette économie. Les gens avaient une forme de référence qui était le grain d’orge que l’on appelé karu. Il y avait en place un système dans lequel les gens se faisaient des crédits entre eux et donc les gens parvenaient à payer leur dette en karu avec leur créance en karu et on avait au fond un système qu’on a dénommé de plusieurs manières, système de compensation de dette et de créance ou le système des tablettes de kaldé ou des tablettes de comptabilité. On va retrouver ce système aussi dans l’Egypte ancienne, c’est le même système de dette et de créance la seule chose qui diffère c’est l’unité de compte complètement imaginaire que l’on appelé le chât. Et la nous avons deux preuves historiques que le crédit était pratiqué dans des périodes relativement ancienne. Ce pose une autre question, qui est celle de la méthode historique en économie et sur ce point aussi la thèse a été contesté. La vraie question est de savoir si l’économie est science par rapport à l’histoire ? La monnaie en tant que substance on en trouve des traces ancienne avant JC et elle va souvent se matérialisée par du bétail, cependant les bêtes servaient de référence mais le fait est que pour procédé aux échanges c’était peu pratique. Par la suite on est donc passé à des substances divisibles, comme des coquillages, du sel etc. … on retrouve la tête de bétail chez les romains. C’est de manière progressive qu’on en est venu aux métaux précieux, or et argent en particulier. Par nature, ils sont rares et cette rareté naturelle contribue à leur donner de la valeur, ensuite parce qu’ils sont inaltérables et autres qualité, on peut diviser ces métaux sans qu’ils ne perdent de leur valeur. Cette qualité de divisibilité est important cela explique pourquoi le diamant n’a jamais était utilisé comme monnaie car quand on divise ce dernier il perd de la valeur. Plusieurs phases se sont succéder, dans une première phase on a utilisé ces métaux sous forme de lingot, c’est l’époque de la monnaie pesée. Dans la Rome antique il y avait des fonctionnaires, Libripens qui vérifiaient le poids des lingots. On c’est aperçu assez vite que cela ne suffisait pas. Il a fallu assurer la qualité du métal par la suite et donc sur le lingot il a fallu certifier le poids et le titre du métal précieux, c’était l’époque de la monnaie estampée. On se doute que payer avec des ligots peut être pratique pour les gros paiements mais pas pour les petits. C’est alors une troisième phase qui s’ouvre vers 690 avant JC, cela se passe en Lydie, épisode par lequel le roi de Lydie qui s’appelait Gigès décide de frapper des pièces rondes et uniformes, faites d’un alliage naturel d’or et d’argent qui s’appelle l’électrum et pour en assurer officiellement la valeur non seulement il s’arroge le droit exclusif de battre ces pièces mais aussi de les frapper de son sceaux, c’est la phase de l’époque de la monnaie frappée du sceaux du roi. Et on va par la suite retrouver ce principe appliquer un peu partout, chez les romains et autres. Beaucoup d’ouvrages, ont été amenés à considérer que c’était là l’origine de la monnaie. En réalité il faut se garder de porter une conclusion hâtive sur cet épisode parce que certainement Gigès a innové dans l’instrument monétaire. Mais est ce que sa veut dire que Gigès a inventé la monnaie car il a procédé à la fabrication de cette nouvelle pièce mais auparavant l’or et l’argent étaient déjà utilisé. Et des innovations il y en aura d’autres. Cela dit, un certains nombres d’économistes se sont intéressé a cet épisode mais d’après les études faites, il a été observé qu’en faite cette pièce avait une sur-value de 30% comparativement à la valeur des deux métaux dont elle était composée. La valeur de l’électrum était supérieure de 30% par rapport aux métaux qui la composaient. Dans les 30% il y avait le cou de la frappe et le seigneuriage c'est-à-dire le droit du seigneur de battre monnaie. C'est-à-dire que Gigès c’est accordé le monopole de la frappe de monnaie en faisant subir les châtiments les plus sévère à ce qui venaient le concurrencer. Et en économie le seigneuriage s’appelle la rente de monopole. Et ce phénomène que l’on voit apparaitre 7 siècle avant JC et aujourd’hui encore présent. Puis ultérieurement on ira plus loin car il y aura bien d’autres évaluations. Fin 15° et au 16° on va commencer à faire circuler des droits sur ces pièces des sortes de certificat qui sont des titres de propriété sur ces pièces qui vont devenir les billets de banque. Plus tard on va substituer à la monnaie de papier la monnaie de jeu d’écriture, la monnaie par laquelle des paiements peuvent s’effectuer entre deux individus quelconques par un simple jeu d’écriture. De fait on atteint une phase ou la monnaie devient complètement immatérielle. On considère que depuis 21° nous serions rentrés dans l’époque de la monnaie électronique. Ainsi il est faux de dire que la monnaie à précédé le crédit. Et de fait il est très difficile de faire apparaitre une date précise de naissance ou d’émergence de la monnaie, les origines sont indéterminées. § 2 : Les enseignements des états historiques. Première enseignement, la monnaie répond à des besoins spécifiques. Elle a connu des formes très variées qui sont en quelque sorte des habillages différents mais quelque soit ces formes, la monnaie répond essentiellement à deux besoins tout a faits évidents. Le premier besoin, c’est le besoin de compter, c'est-à-dire le besoin de dresser une comptabilité mais aussi le besoin de faire des calculs économiques. En ce sens on dit que la monnaie sert d’unité de compte. Le second besoin, c’est le besoin d’échanger des biens et services, et de fait dès que l’on se sert de monnaie on échappe à l’échange par troc, la monnaie devient un moyen de paiement qui a une double qualité. Un moyen de paiement immédiat et en ce sens précisément on peut dire que la monnaie brise le troc dans l’espace. C’est un moyen de paiement généralement voire unanimement accepté. L’immédiateté de l’utilisation de la monnaie a pour corollaire son acceptation généralisé c’est pour ça qu’on dit que la monnaie est un intermédiaire d’échange. Un moyen de paiement différé, la monnaie brise aussi le troc dans le temps. On peut aujourd’hui vendre un bien contre de la monnaie et garder cette monnaie aussi longtemps qu’on le désire et s’en servir plus tard pour acheter d’autre biens. Mais on s’aperçoit que lorsqu’on aborde ainsi le temps la monnaie a deux fonctions dans le temps. Elle a une fonction rétrospective, si je la garde un certain temps forcément dans mon esprit j’essais de garder de la valeur. La monnaie a une fonction de réserve de valeur. Néanmoins elle a aussi une deuxième fonction dans le temps, une fonction prospective, de fait elle permet de faciliter les anticipations des valeurs futures, comme disait Rist, « la monnaie est un pont entre le présent et le futur ». Cette monnaie que j’ai-je peux la prêter à un entrepreneur par R (A, C) B R (B, A) 1 R (B, C) C R(C, A) R(C, B) 1 On a alors 6 rapports d’échanges à calculer. Walras nous dit que ce n’est qu’une apparence. Si les individus st bien informés, donc deux biens quelconques devraient s’échanger partout selon le même rapport. C’est une hypothèse forte. Il faut penser à la loi de Jevons de la tendance vers le prix unique. Si les opérations d’arbitrage st toutes effectuées il y aura une forme de simplification dans ce tableau. Si R (A, B) on peut en déduire R (B, A) car c’est l’inverse. Il suffira donc de connaitre 3 rapports d’échange donc 6/2. Si n= 100 biens et qu’on applique l’hypothèse de Walras on aurait encore 4950 rapports d’échange à calculer c'est-à-dire 9900/2. (100 fois 100 = 10000 moins la diagonale = 9900). Si on choisit un bien (supposons le C) qui sert de numéraire. Il va servir à évaluer, à dénombrer et bien dans ce cas il suffit d’établir pour 3 biens seulement deux rapports d’échanges R (A, C) et R (B, C). Si R (A, C) = 10 R (B, C) = 5 R (A, B) = 10/ 5. Si on a N biens, il nous suffit de connaître (N-1) rapports d’échange pour déduire tous les autres. Le numéraire joue le rôle d’une unité de compte. Dans cette économie, on a un numéraire qui est une unité de compte. Cette économie est telle pour autant une économie monétaire ? Et bien non. Il y a un certain nombre d’observation spécifique. On peut remarquer d’abord dans ce contexte que n’importe quel bien peut servir de numéraire. Au fond, pour Walras, le numéraire est une sorte d’instrument d’analyse pour l’observateur extérieur. Par exemple, pourquoi est ce que le bien C serait choisi au lieu du bien A ou B ? Il y a dans la démonstration de Walras aucun élément de confiance qui est attaché, et on a vu dans les étapes historiques à quel point la monnaie est un choix de confiance. Le choix du numéraire est complètement indépendant de tout phénomène de confiance. Maintenant, faisons crédit à Walras, et admettons que le C corresponde à un bien qui suscite plus la confiance que les autres. Il y a une critique qui apparaît assez évidemment. Le choix du numéraire suppose que tous les arbitrages possibles aient été réalisés. Cela reviendrait au même de dire que tous les échanges possibles ont été effectué de la meilleure manière. Mais alors on n’est plus en troc, donc on à plus de problème d’échange, vu que tous les échanges ont été réalisés parfaitement. Hélas, le numéraire ne nous explique pas comment on a pu sortir du troc. En d’autres termes, pour récapituler, dans cette démonstration de Walras, le numéraire est une conséquence des échanges réalisés, mais ce n’est pas une condition suffisante pour que l’échange puisse s’effectuer. Cela revient à dire que en admettant même que le numéraire corresponde à une unité de compte historiquement choisie et vérifiée, l’unité de compte ne suffit pas pour faire de cette économie une économie monétaire. L’unité de compte, en d’autres termes, n’est pas la monnaie, et là la démonstration va en être faite de manière directe : § 2 : L’unité de compte n’est pas la monnaie Ce paragraphe peut être considéré encore comme une critique adressé à la théorie de Walras, mais il est intéressant de faire un petit détour. A) Le concept d’équilibre général C’est là un volet extrêmement de la notion économique. L’ouvrage de Walras de 1876 n’est autre qu’une théorie de l’équilibre général. En fait, Walras est un néo-classique, il était un classique donc comme auparavant Adam Smith, Ricardo…comme tous les grands classiques, il était favorable à ce que l’on appeler à l’époque au laisser faire, à la liberté du commerce et de l’industrie (ce que l’on appellerait aujourd’hui l’économie de marché) : c’était donc un anti mercantiliste. Il formulait néanmoins une critique au classicisme, car il s’opposait à la théorie de la valeur, notamment celle de Ricardo. Les auteurs néoclassiques s’opposaient à cette théorie de la valeur travail, pour proposer une théorie de la valeur fondé sur l’utilité des biens. Sa démarche part de l’individualisme méthodologique : l’individu a une fonction de satisfaction qui fait apparaître ses besoins. Les économistes appellent cela une fonction d’utilité, et l’individu supposé rationnel va rechercher le maximum de satisfaction, le maximum d’utilité. Le problème, ce n’est pas tellement qu’il a des besoins, mais qu’il y a des contraintes, qui symbolise l’idée de clarté. L’individu va rechercher le maximum de satisfaction sous contrainte de budget. C’est une sorte de calculateur, l’individu. Le raisonnement ne s’arrête pas là. Les individus vont se rencontrer sur des marchés, et donc s’il y a N biens, il y aura N marché. Les individus peuvent être offreur sur certains marchés, et demandeurs sur d’autres. Evidemment, cela peut se symboliser par des symboles d’offre et de demande. Au fond, c e qui est important sur un marché, certains voudrait acheter le plus possible le moins cher possible et d’autre vendre le plus possible et le plus cher possible. Vont-ils trouver une sorte de compromis ? C’est toute la réponse de la théorie, qui va se traduire par l’émergence d’un prix d’équilibre, qui est un compromis entre les offreurs et les demandeurs. Derrière les courbes de demande sur les marchés se cachent les satisfactions des individus. Forcément, dans la formation du prix, dans le prix il y a bine cette idée que l’on cherche à satisfaire des individus. L’économie est en équilibre général quand les N marchés sont simultanément équilibré. Cela veut dire que finalement on abouti à une forme de nouvelles situations de l’économie avec un ensemble de prix d’équilibre, et cet ensemble de prix d’équilibre va nous expliciter que une table de telle caractéristique vaut deux chaises et demi, etc. Ce sont ces prix relatifs, fondés sur le critère de l’utilité, qui sont le reflet de la valeur des biens. Les prix nous indiquent les rapports d’échange entre les biens. B) De l’impossibilité de réaliser les transactions à l’équilibre Prenons 3 biens. Pour simplifier, on va supposer que dans cette économie imaginaire il y a trois individus (I, II et III). I II III A +1 -1 0 B 0 +1 -1 C -1 0 +1 Si on prend le cas de I, il veut se dessaisir d’une unité de C et voudrait à la place une unité du bien A. On suppose que dans cette économie, il y a des prix relatifs, qu’il y a un numéraire, qui est le bien C. On va aussi supposer que tous les biens sont égaux et que leur prix sont aussi égaux. R (A ; C) = 1 R (B ; C)=1 Il faut admettre qu’aucun individu n’est suffisamment puissant pour faire le prix et l’imposer aux autres. Les individus sont donc « concurrents » entre eux.
Docsity logo


Copyright © 2024 Ladybird Srl - Via Leonardo da Vinci 16, 10126, Torino, Italy - VAT 10816460017 - All rights reserved