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Un document pratique pour comprendre l'analyse
Typology: Exercises
1 / 129
On special offer
Les exercices sont de : Corn´elia Drutu (algebre et th´eorie des nombres) Volker Mayer (topologie, analyse r´eelle) Leonid Potyagailo (alg
ebre et g´eom´etrie) Martine Queff´elec (analyse r´eelle, analyse complexe)
Les sujets d’examens sont de : Anne-Marie Chollet (variable complexe : VC) Gijs Tuynman (analyse r´eelle et complexe : AR et ARC)
emes
a coefficients constants1 Notions de topologie I 4
47 Examen ARC janvier 1999 110
48 Examen ARC septembre 1999 111
49 Examen ARC novembre 1999 112
50 Examen ARC janvier 2000 114
51 Examen ARC septembre 2000 115
52 Examen ARC d´ecembre 2000 116
53 Examen ARC janvier 2001 117
54 Examen ARC septembre 2001 118
55 Examen VC janvier 96 119
56 Examen VC avril 96 120
57 Examen VC juin 96 121
58 Examen VC septembre 96 123
59 Examen VC janvier 98 125
Premi`ere partie
Topologie
1 Notions de topologie I
Exercice 1 1. Rappeler les d´efinitions d’une borne sup´erieure (inf´erieure) d’un ensemble de nombres r´eels. Si A et B sont deux ensembles born´es de R, comparer avec sup A, inf A, sup B et inf B les nombres suivants : (i) sup(A + B), (ii) sup(A ∪ B), (iii) sup(A ∩ B), (iv) inf(A ∪ B), (v) inf(A ∩ B).
2 , Q), d(M, D) o`u M = (x, y, z) ∈ R^3 et D est la droite de vecteur unitaire (a, b, c).
Exercice 2 Montrer que tout ouvert de R est union d´enombrable d’intervalles ouverts deux `a deux disjoints. (Indication : si x ∈ O ouvert, consid´erer Jx = ∪ des intervalles ouverts, ⊂ O et 3 x). D´ecrire de mˆeme les ouverts de Rn.
Exercice 3 On va montrer que l’ensemble D des r´eels de la forme p + q
2 o`u p et q d´ecrivent Z, est dense dans R.
2 − 1 ; montrer que pour tous a < b, on peut trouver n > 1 tel que 0 < un^ < b − a, puis m v´erifiant a < mun^ < b. En d´eduire le r´esultat.
Exercice 4 1. Soit X = { 0 , 1 } muni de la famille d’ouverts {∅, { 0 }, X}. Cette topologie est-elle s´epar´ee?
1 Notions de topologie I 5
Exercice 5 Soit X un espace topologique, et f une application quelconque de X dans un ensemble Y. On dit qu’une partie A de Y est ouverte, si f −^1 (A) est un ouvert de X. V´erifier qu’on a d´efini ainsi une topologie sur Y.
Exercice 6 Montrer qu’on peut construire sur R ∪ {∞} une topologie s´epar´ee en prenant comme ouverts, les ouverts de R et les ensembles de la forme {x/|x| > a} ∪ {∞} o`u a est r´eel. Comment construire une topologie s´epar´ee sur R ∪ {+∞} ∪ {−∞}?
Exercice 7 Soit X un ensemble non vide et Σ une famille de parties de X stable par intersection finie et contenant X. Montrer que la plus petite topologie T contenant Σ (la topologie engendr´ee par Σ) est constitu´ee des unions d’ensembles de Σ, ou, de fa¸con ´equivalente,
A ∈ T ⇐⇒ ∀x ∈ A ∃S ∈ Σ ; x ∈ S ⊂ A.
Montrer que l’on peut affaiblir l’hypoth`ese de stabilit´e par intersection finie en : (∗) ∀S 1 , S 2 ∈ Σ, ∀x ∈ S 1 ∩ S 2 , ∃S 3 ∈ Σ ; x ∈ S 3 ⊂ S 1 ∩ S 2.
Exercice 8 Soit C l’ensemble des fonctions continues r´eelles sur [0, 1]. Pour toute f ∈ C et ε > 0 on d´efinit
M (f, ε) = {g/
0
|f − g| < ε}.
Montrer que la famille M des ensembles M (f, ε) lorsque f ∈ C et ε > 0 est une base de topologie. Mˆeme question avec la famille U (f, ε) = {g/ sup x
|f (x) − g(x)| < ε}.
Exercice 9 U dans N est dit ouvert s’il est stable par divisibilit´e, c.a.d. tout diviseur de n ∈ U est encore dans U. Montrer qu’on a d´efini ainsi une topologie sur N qui n’est pas la topologie discr`ete.
Exercice 10 On consid`ere dans N∗, la famille de progressions arithm´etiques
Pa,b = {a + bn/n ∈ N∗},
o`u a et b sont deux entiers premiers entre eux.
Exercice 11 1. Montrer que si B est un ouvert de l’espace topologique X et A ∩ B = ∅, alors A ∩ B = ∅, mais que A ∩ B n’est pas n´ecessairement vide.
Exercice 12 D´eterminer l’adh´erence et l’int´erieur des ensembles suivants : Q ; R\Q ; {(x, y) ∈ R^2 / 0 < x < 1 , y = 0} ; {(x, y, z) ∈ R^3 / x = 0} { (^) n^1 , n > 1 } ; le cercle unit´e de R^2.
Exercice 13 Si A est une partie de l’espace topologique X, on pose α(A) =
◦ A et β(A) =
◦ A.
1 Notions de topologie I 6
◦ A,^ α(A),^ β(A) soient tous distincts.
Exercice 14 D´eterminer l’adh´erence dans R^2 du graphe
G = {(x, y)/y = sin
x
, 0 < x 6 1 }.
Exercice 15 Dans un espace topologique, on d´efinit la fronti`ere d’une partie A comme ´etant ∂A = A \
◦ A.
◦ A) sont toutes deux incluses dans^ ∂A, et donner un exemple o`u ces inclusions sont strictes.
◦ A ∪ B⊂
◦ A ∪^
◦ B). Montrer que
◦ A ∪ B=
◦ A ∪^
◦ B reste vrai lorsque^ ∂A^ ∩^ ∂B^ =^ ∅^ (raisonner par l’absurde).
Exercice 16 1. Soit X un espace topologique, et D un sous-ensemble (partout) dense dans X. Montrer qu’il est aussi ´equivalent de dire (i) Le compl´ementaire de D est d’int´erieur vide. (ii) Si F est un ferm´e contenant D, alors F = X. (iii) D rencontre tout ouvert non vide de X. Montrer qu’un ensemble A ⊂ X rencontre toute partie dense dans X si et seulement si il est d’int´erieur non vide.
Exercice 17 Etablir les propri´et´es suivantes de l’adh´erence d’un ensemble dans un espace topologique :
Montrer que la formule A ∩ B = A ∩ B n’est pas vraie en g´en´eral ; montrer que 3. n’est pas vrai en g´en´eral pour une infinit´e d’ensembles.
Exercice 18 Etablir l’´equivalence entre les propri´et´es suivantes :
◦ A est le plus grand ouvert contenu dans^ A.
◦ A si et seulement si il existe un voisinage de^ a^ entierement contenu dans^ A. Etablir pour l’int´erieur d’un ensemble des propri´et´es analogues
a celles de l’exercice 17.
Exercice 19 On rappelle la construction de l’ensemble triadique de Cantor : on part du segment [0, 1] dont on supprime l’intervalle m´edian ] 13 , 23 [ ; a la deuxi
eme ´etape, on supprime les intervalles ] 19 , 29 [ et ] 79 , 89 [ etc. On note Kn la r´eunion des intervalles restants a la n-i
eme ´etape, et K =
Kn.Quelle est l’adh´erence et l’int´erieur de K?
Exercice 20 Soit X un espace topologique, et D un sous-ensemble dense dans X. Montrer qu’il est aussi ´equivalent de dire
Montrer qu’un ensemble A ∈ X rencontre toute partie dense dans X si et seulement si il est d’int´erieur non vide.
Exercice 21 Soit E et G deux ouverts denses dans X ; montrer que E ∩ G est encore dense dans X.
Exercice 22 Soit f une application de R dans R telle que pour tout a > 0, l’ensemble des x v´erifiant |f (x)| > a est fini. Montrer que {x/f (x) = 0} est dense dans R. Le v´erifier sur l’exemple suivant : on ´enum`ere les rationnels r 1 , r 2 , r 3 , · · · , rn, · · · et on pose f (rn) = (^1) n si n > 1, f (x) = 0 ailleurs.
Exercice 23 Montrer que {
n − E(
n), n > 1 } est dense dans [0, 1], ou E(x) d´esigne la partie enti
ere de x.
1 Notions de topologie I 7
Exercice 24 1. Montrer que dans tout espace m´etrique (E, d) une boule ferm´ee est un ferm´e, mais que l’adh´erence d’une boule ouverte B(a, r) ne coincide pas n´ecessairement avec la boule ferm´ee B′(a, r) (on pourra consid´erer dans (R^2 , ||.||∞), E = [0, 1] × { 0 } ∪ { 0 } × [0, 1] et la boule centr´ee en ( 12 , 0) de rayon 1 /2).
Exercice 25 (E, ||.||) un evn.
Exercice 26 1. Si (x, y) ∈ R^2 , on pose ||(x, y)|| = max(|x + y|, |x − 2 y|). Montrer qu’il s’agit d’une norme sur R^2 et dessiner sa boule unit´e ferm´ee.
Bq ⊂ Bp ⇐⇒ p 6 q.
Que signifie 12 Bp ⊂ Bq ⊂ 2 Bp? Exemples.
Exercice 27 Soit E un ensemble non vide, et X = EN^ l’ensemble des suites x = (xn) d’´el´ements de E. Pour x, y ∈ X, on pose p(x, y) = min{n/xn 6 = yn} si x 6 = y, et ∞ si x = y.
d(x, z) 6 max(d(x, y), d(y, z)).
Exercice 28 1. Soit ||.|| une norme sur Rn^ et K sa boule unit´e ferm´ee. Montrer que
(i) K est sym´etrique, (ii) K est convexe, ferm´e, born´e, (iii) 0 est un point int´erieur `a K.
Exercice 29 On note X = l∞^ l’espace des suites r´eelles born´ees, et Y = c 0 l’espace des suites r´eelles tendant vers 0, tous deux munis de la m´etrique (a v´erifier) d(x, y) = supn |x(n) − y(n)|. Montrer que Y est ferm´e dans X. Montrer que l’ensemble des suites nulles
a partir d’un certain rang est dense dans Y mais pas dans X.
Exercice 30 Soit E = {f ∈ C^1 ([0, 1], R) ; f (0) = 0}. On pose
||f || = sup 06 x 61
|f (x) + f ′(x)|, et N (f ) = sup 06 x 61
|f (x)| + sup 06 x 61
|f ′(x)|.
Montrer que ce sont deux normes ´equivalentes sur E.
Exercice 31 Montrer que dans un espace norm´e, la boule unit´e est convexe. R´eciproquement, supposons que l’espace vectoriel soit muni d’une application N de E dans R+^ telle que N (λx) = |λ|N (x), et telle que {y/N (y) 6 1 } soit convexe. Montrer que
N (x + y) 6 2 sup(N (x), N (y)), x, y ∈ E.
Exercice 32 On consid`ere dans R^2 , les deux applications
n((x, y)) = sup t∈[0,1]
|x + ty|,
m((x, y)) =
0
|x + ty| dt.
2 Notions de topologie II 8
Exercice 33 1. On consid`ere dans R^2 les 4 boules euclidiennes ferm´ees de rayon 1 centr´ees aux points (1, 0), (− 1 , 0), (0, 1), (0, −1) ; A leur r´eunion contient 0 comme point int´erieur. Trouver le rayon de la plus grande boule ouverte centr´ee en 0 et contenue dans A.
eme dans Rn^ : A d´esigne l’union ∪j B(ej , 1) ∪j B(−ej , 1) o
u (ej ) est la base canonique de Rn. Montrer que x ∈ A si et seulement si ‖x‖^22 6 2 ‖x‖∞. En d´eduire que le rayon de la plus grande boule ouverte centr´ee en 0 et contenue dans A est √^2 n.Exercice 34 ∑ Soit N un entier > 1, et E, l’espace des polynˆomes trigonom´etriques p de degr´e 6 N , p(t) = N −N ck^ exp(ikt). On pose, pour p ∈ E, ‖p‖∞ = supt∈[0, 2 π] |p(t)|, et ‖p‖ =
−N |ck|. Montrer, `a l’aide de l’identit´e de Parseval, que ces deux normes v´erifient ‖p‖∞ 6 ‖p‖ 6
2 N + 1‖p‖∞.
2 Notions de topologie II
Exercice 35 (Espace quasi-s´epar´e) Soit (X, T ) un espace topologique.
Exercice 36 (Exemple de topologie non s´epar´ee) Dans C, on note [z 0 → [ la demi-droite {ρeiθ^0 ; ρ > ρ 0 }, si z 0 = ρ 0 eiθ^0. On d´eclare ouvert toute r´eunion (´eventuellement vide) de telles demi-droites.
a 0 (A est dit “´etoil´e par rapport
a 0” si, pour tout z ∈ A, le segment [0, z] est encore dans A). [Exercice corrig´e]Exercice 37 Soit (X, T ) un espace topologique s´epar´e. Montrer que la diagonale ∆ de X × X est ferm´ee dans X × X.
Exercice 38 1. Quels sont les ouverts de [1, 2] ∪ { 3 } induits par ceux de R?
Exercice 39 Soit Y un sous-ensemble de l’espace topologique X, muni de la topologie induite. D´ecrire les ouverts (ferm´es) induits de Y lorsque Y est ouvert (ferm´e).
Soit A ⊂ Y. Montrer que l’adh´erence de A dans Y , A
Y = Y ∩ A ; a-t-on pour l’int´erieur de A dans Y , ◦ AY^ = Y ∩
◦ A?
Exercice 40 On dit qu’un espace topologique X a la propri´et´e (P) si la famille de parties de X qui sont `a la fois ouvertes et ferm´ees est une base pour les ouverts de X.
ete, mais qu’elle poss
ede aussi la propri´et´e (P).2 Notions de topologie II 9
Exercice 41 Soit f une isom´etrie de R dans R. Montrer qu’on a soit f (x) = a − x, soit f (x) = a + x, ou a = f (0). (Se ramener
a a = 0.)
Exercice 42 Soit f une application de R dans R, telle que f (x + y) = f (x) + f (y) et f (xy) = f (x)f (y) pour tous x, y ∈ R. On va montrer que f est soit nulle, soit la fonction identit´e.
Exercice 43 Soit f une application continue de R dans R. On rappelle que t est une p´eriode de f si f (x + t) = f (x) pour tout x r´eel. Soit E le groupe des p´eriodes de f , suppos´e non vide et T = inf{t ∈ E ; t > 0 , }.
Exercice 44 Soit f une application de R dans R et ω sa fonction oscillation d´efinie pour x 0 ∈ R et δ > 0 par
ω(x 0 , δ) = sup {|x 0 −y|=δ,|x 0 −z|=δ}
|f (y) − f (z)|.
ω(x 0 ) = inf δ> 0
ω(x 0 , δ) = 0.
Exercice 45 Existe-t-il une application continue f de [0, 1] dans R, telle que f (x) soit rationnel si x est irrationnel, et f (x) irrationnel si x est rationnel?
Exercice 46 On note pour tout x ∈ R, ϕ(x) = dist(x, Z).
f (x) =
n
ϕ(2nx) 2 n^
zk =
2 k^
E(2kx 0 ), yk = zk +
2 k^
Montrer que la suite (zk) croˆıt vers x 0 et que la suite (yk) d´ecroˆıt vers x 0. Calculer f^ (z zkk^ )− −fy^ k(y k^ )et en d´eduire que f n’est pas d´erivable en x 0. On a ainsi construit une fonction continue, nulle part d´erivable.
Exercice 47 Soit X un ensemble infini muni de la topologie dont les seuls ouverts sont : l’ensemble vide, et les parties de compl´ementaire fini. Montrer que si Y est un espace s´epar´e, toute application continue de X dans Y est constante.
Exercice 48 Soit X un espace topologique et f : X → R.
2 Notions de topologie II 10
Exercice 49 1. Soit C l’espace des fonctions continues r´eelles sur [0, 1] muni de la m´etrique d 1 (f, g) = ∫ (^1) 0 |f^ −^ g|^ dx, puis de la m´etrique^ d∞(f, g) = supx^ |f^ (x)^ −^ g(x)|. V´erifier que l’application^ f^ →^
0 |f^ |dx de C dans R est 1-lipschitzienne dans les deux cas.
Exercice 50 Soit f, g deux applications continues de X dans Y , espaces topologiques, Y ´etant s´epar´e.
Exercice 51 Soit E et F deux espaces vectoriels norm´es et on note BE la boule unit´e ferm´ee de E. Soit u une application de E dans F telle que (i) u(x + y) = u(x) + u(y), ∀x, y ∈ E. (ii) u(BE ) est born´ee dans F.
∃M > 0 ; ∀x 6 = 0 ||u(x)|| 6 M ||x||.
Exercice 52 Soit O un ouvert de l’espace topologique produit X ×Y. Montrer que pour tout x ∈ X, l’ensemble Ax = {y ∈ Y /(x, y) ∈ O} est un ouvert de Y. Le v´erifier sur {(x, y) ∈ R^2 /xy > 1 , x + y < 4 }.
Exercice 53 Montrer que si f est continue de X dans Y , espaces topologiques, Y ´etant s´epar´e, son graphe G est ferm´e dans X × Y. Etudier la r´eciproque en consid´erant l’hyperbole ´equilat`ere.
Exercice 54 Soit f : X → Y , espaces topologiques. Montrer que les conditions suivantes sont ´equivalentes : (i) f est continue. (ii) f −^1 (B) ⊂ f −^1 (B) pour toute partie B de Y. (iii) f −^1 (
◦ B)^ ⊂
◦ f −^1 (B) pour toute partie B de Y. En d´eduire ∂f −^1 (B) ⊂ f −^1 (∂B) pour toute partie B de Y.
Exercice 55 Une application de X dans Y est dite ouverte si l’image de tout ouvert de X est un ouvert de Y ; ferm´ee si l’image de tout ferm´e de X est un ferm´e de Y.
Exercice 56 1. Montrer que f est continue si et seulement si f (A) ⊂ f (A) pour tout A dans X. Que peut-on dire alors de l’image par f d’un ensemble dense dans X?
◦ A)^ ⊂^
◦ f (A).
Exercice 57 Soit C l’espace des fonctions continues r´eelles sur [0, 1] muni de la m´etrique d(f, g) =
0 |f^ −g|^ dx, puis de la m´etrique d(f, g) = supx |f (x) − g(x)|. V´erifier que l’application f →
0 f dx^ de^ C^ dans^ R^ est continue dans les deux cas.
Exercice 58 Soit c l’espace des suites r´eelles convergentes, muni de la m´etrique d(x, y) = supn |x(n) − y(n)|. Si on d´esigne par l(x) la limite de la suite x, montrer que l est une application continue de c dans R.
2 Notions de topologie II 11
Exercice 59 Soit X un ensemble infini muni de la topologie dont les seuls ouverts sont : l’ensemble vide, et les parties de compl´ementaire fini. Montrer que si Y est un espace s´epar´e, toute application continue de X dans Y est constante.
Exercice 60 Soit X un espace m´etrique et Y un sous-ensemble de X. Montrer que Y est ferm´e si et seulement si il existe une application continue f : X → R telle que Y = {x/f (x) = 0}.
Exercice 61 Soit f une application ouverte de X dans Rn, et A une partie de X. Montrer que pour tout a dans l’int´erieur de A, ‖f (a)‖ < sup x∈A
‖f (x)‖.
Exercice 62 Si A est une partie born´ee d’un espace m´etrique (E, d), on pose diamA = supa,b∈A d(a, b).
Exercice 63 Soit (X, d) un espace m´etrique ; montrer que l’application (x, y) → d(x, y) est continue sur le produit X × X.
Exercice 64 Soit (E, d) un espace m´etrique et A une partie de E ; retrouver les propri´et´es de la fonction dA : x → d(x, A) :
Exercice 65 (Support d’une fonction continue) Soit f : E → R une fonction continue d´efinie sur un espace topologique E. On appelle support (ferm´e) de f , S = S(f ) = {x ∈ E ; f (x) 6 = 0}.
◦ S.
◦ A. Montrer qu’il existe^ f^ :^ E^ →^ R^ une fonction continue telle que A = S(f ).
Exercice 66 1. Montrer qu’un espace m´etrique possede une propri´et´e forte de s´eparation,
a savoir : deux ferm´es disjoints F 1 et F 2 peuvent ˆetre s´epar´es par deux ouverts disjoints, en consid´erant {x/d(x, F 1 ) > d(x, F 2 )}.
Exercice 67 Soit (X, d) un espace m´etrique avec m´etrique born´ee. On note F l’ensemble des ferm´es non vides de X, et on d´efinit pour A et B dans F,
δ(A, B) = ‖dA − dB ‖∞
o`u dA est la fonction born´ee x → d(x, A). Montrer qu’on a d´efini ainsi une m´etrique sur F, et que l’application a → {a} est une isom´etrie de X dans F.
Exercice 68 Soit E un espace vectoriel norm´e sur R ou C.
2 Notions de topologie II 12
Exercice 69 (extrait du partiel de d´ecembre 98) Soit E un espace vectoriel norm´e sur C de boule unit´e ferm´ee B et F un sous-espace vectoriel ferm´e de E. On va montrer que si F 6 = E,
sup x∈B
d(x, F ) = 1.
α 6 ||x − y|| < α(1 + ε).
Exercice 70 Peut-on construire dans R un ensemble infini, ferm´e, constitu´e uniquement d’irrationnels?
Exercice 71 Montrer que sur Rn, les distances d euclidienne, d∞ et d 1 d´efinissent la mˆeme topologie.
Exercice 72 1. Dans R^2 , on consid`ere U = R^2 {(0, y) ∈ R^2 /y > 0 }. V´erifier qu’il est ouvert et qu’il peut s’´ecrire comme une union d´enombrable de ferm´es (un tel ensemble est dit de type Fσ ).
ere le sous-ensemble des points
a coordonn´ees entieres, et le sous-ensemble des points
a coordonn´ees rationnelles. V´erifier que le premier est ferm´e mais que le second n’est ni ouvert ni ferm´e.Exercice 73 Soit Mn(R) l’ensemble des matrices carr´ees d’ordre n, muni de la distance d(A, B) = maxi,j |ai,j − bi,j | o`u A = (ai,j ) et B = (bi,j ).
Exercice 74 On note X l’espace des suites r´eelles x = (x(n)) et on le munit de la topologie dont les ouverts ´el´ementaires sont V (x; n 1 , n 2 , · · · nk; ε) = {y ∈ X/|x(ni) − y(ni)| < ε, i = 1 · · · k}.
V´erifier qu’on a bien d´efini une base de topologie. Comparer la topologie qu’elle engendre sur l∞^ et c 0 avec la topologie m´etrique de l’exercice pr´ec´edent.
Exercice 75 Soit X un espace topologique. On considere les propri´et´es suivantes : (i) X contient un d´enombrable dense. (ii) la topologie sur X poss
ede une base d´enombrable d’ouverts. Montrer que (ii) implique (i) et que la r´eciproque a lieu si X est m´etrisable. Un espace v´erifiant (i) est dit s´eparable.
Exercice 76 Soit X un espace m´etrique s´eparable (cf exercice 75), et A une partie quelconque de X. Montrer que A est encore s´eparable.
Exercice 77 On consid`ere dans R les trois topologies T 1 , T 2 , T 3 , engendr´ees respectivement par les intervalles de la forme ]a, b[, [a, b[, [a, b], a et b d´ecrivant R. Comparer les topologies, et d´ecrire les fonctions continues de (R, T 1 ) dans (R, T 2 ) ; de (R, T 1 ) dans (R, T 3 ).
Exercice 78 Soit T et T ′^ deux topologies sur X. Montrer que T ′^ est plus fine que T ssi (X, T ′) id → (X, T ) est
continue. Montrer qu’alors A
T ′ ⊂ A
T ; quelle inclusion a-t-on entre
◦ AT^
′ et
◦ AT^?
2 Notions de topologie II 13
Exercice 79 On d´esigne par d(a, b) la distance euclidienne usuelle de a, b ∈ R^2 et on pose
δ(a, b) =
d(a, b) si a, b sont align´es avec l’origine O d(0, a) + d(0, b) sinon
Exercice 80 1. Montrer que ||f ||∞ = sup 06 x 61 |f (x)| et ||f || 1 =
0 |f^ (t)|^ dt^ sont deux normes sur^ C([0,^ 1],^ R). Sont-elles ´equivalentes?
Exercice 81 Comparer sur X = { 0 , 1 }N
∗ , l’espace des suites de 0 − 1, les topologies d´efinies par les distances d(x, y) =
min{n/xn 6 = yn}
si x 6 = y, 0 sinon,
et δ(x, y) = supn |x(n) − y(n)|.
Exercice 82 Soit E = C^1 ([0, 1], R). Comparer les normes N 1 (f ) = ||f ||∞, N 2 (f ) = ||f ||∞ + ||f || 1 , N 3 (f ) = ||f ′||∞ + ||f ||∞, N 3 (f ) = ||f ′|| 1 + ||f ||∞.
Exercice 83 On se donne une application f : R → Rn, et on note d la distance euclidienne sur Rn. A quelles conditions sur f , δ(x, y) = d(f (x), f (y)) d´efinit-elle une distance sur R ´equivalente topologiquement `a la distance usuelle (ie d´efinissant la mˆeme topologie.)?
Exercice 84 Soit E un ensemble non vide, et X = EN^ l’ensemble des suites x = (xn) d’´el´ements de E. Pour x, y ∈ X, on pose p(x, y) = min{n/xn 6 = yn} si x 6 = y, et ∞ si x = y. Montrer que d(x, y) = (^) p(x,y^1 ) (avec (^) ∞^1 = 0) est une distance sur X qui v´erifie l’in´egalit´e ultram´etrique
d(x, z) 6 max(d(x, y), d(y, z)).
Exercice 85 On dit qu’une distance est ultram´etrique si elle v´erifie l’in´egalit´e triangulaire renforc´ee :
d(x, z) 6 max(d(x, y), d(y, z)).
Etablir les assertions suivantes :
Exercice 86 Soit (X, d) un espace m´etrique, et soit ϕ une fonction r´eelle d´efinie pour x > 0, v´erifiant (i) ϕ(0) = 0, (ii) ϕ croissante, (iii) ϕ(u) > 0 si u > 0, (iv) ϕ(u + v) 6 ϕ(u) + ϕ(v).
Exercice 87 Soit (X, d) un espace m´etrique avec m´etrique born´ee. On note F l’ensemble des ferm´es non vides de X, et on d´efinit pour A et B dans F,
δ(A, B) = ‖dA − dB ‖∞
o`u dA est la fonction born´ee x → d(x, A). Montrer qu’on a d´efini ainsi une m´etrique sur F, et que l’application a → {a} est une isom´etrie de X dans F.
2 Notions de topologie II 14
Exercice 88 Trouver les valeurs d’adh´erence de la suite : 0 , 1 , 0 , 12 , 1 , 0 , 14 , 12 , 34 , 1 , · · · , 0 , (^21) k , (^22) k , · · · , 2
k (^) − 1 2 k^ ,^1 ,^0 , ...
Exercice 89 Soit (xn) une suite d’un espace topologique X s´epar´e ; on note A l’ensemble {x 1 , x 2 , · · · }.
u a est un point isol´e de A ; un exemple o
u a est un point d’accumulation dans A ; un exemple o`u a est un point d’accumulation dans A\A.Exercice 90 1. Soit (un) une suite r´eelle telle que eiun^ et ei
√ 2 un (^) convergent. Montrer que (un) a au plus une valeur d’adh´erence.
Exercice 91 Soit (un) une s´erie positive divergente telle que un d´ecroit vers 0 et on pose A = {±u 1 ± u 2 ± · · · ± un, n > 1 }. Montrer que A = R.
Exercice 92 Soit Rn^ consid´er´e comme groupe additif muni de sa topologie usuelle. Soit G un sous-groupe de Rn.
Exercice 93 Soit dans un espace m´etrique (X, d) une suite (xn) telle que les trois sous-suites (x 2 n), (x 2 n+1), et (x 3 n) convergent. Montrer que la suite elle-mˆeme converge.
Exercice 94 Soit (am,n)(m,n)∈N 2 une suite d’un espace m´etrique (X, d). On suppose que limn→∞ am,n = am, et que limm→∞ am = a. Montrer qu’il existe une sous-suite de la suite initiale (ap,np ) telle que limp→∞ ap,np = a.
Exercice 95 Soit (Fn) une suite d´ecroissante de ferm´es dans un espace topologique X, et soit (xn) une suite convergente dans X telle que pour chaque n, xn ∈ Fn. V´erifier que limx→∞ xn ∈
Fn. Que peut-on dire si la suite de ferm´es n’est plus d´ecroissante?
Exercice 96 On va montrer que les polynˆomes sont denses dans les fonctions continues sur [− 1 , 1]. Pour commencer, on approche la fonction |t|.
pn+1(t) = pn(t) +
(t^2 − p^2 n(t)), p 0 (t) = 0,
converge vers |t|.
Exercice 97 1. D´eterminer l’ensemble des valeurs d’adh´erence de la suite de r´eels xn = (1 + (^1) n ) sin(n π 6 ) ; de la suite ( (^) m^1 + (^1) n )m> 1 ,n> 1.
Exercice 98 On sait que l’ensemble des valeurs d’adh´erence d’une suite r´eelle est un ferm´e de R. Montrer que tout ferm´e de R est l’ensemble des valeurs d’adh´erence d’une suite r´eelle : si F est fini, trouver une suite qui prend une infinit´e de fois chaque valeur de F ; si F est infini, montrer que F contient un d´enombrable dense D et trouver une suite qui prend une infinit´e de fois chaque valeur de D.
3 Notions de topologie III 15
Exercice 99 Soit (εk) une suite `a valeurs dans {− 1 , 1 } et Sn =
∑n k=0 εk. Montrer que l’ensemble des valeurs d’adh´erence de la suite (Sn) est un intervalle de Z.
Exercice 100 On consid`ere une suite (xn) de [0, 1] telle que xn+1 − xn tend vers 0.
3 Notions de topologie III
Exercice 101 1. Montrer que Z et Q (munis de la topologie induite par celle de R) ne sont pas hom´eomorphes. On peut par ailleurs montrer que deux sous-ensembles d´enombrables denses de R sont toujours hom´eomorphes.
Exercice 102 Soit f une injection continue de R dans R.
a l’aide du th´eor
eme des valeurs interm´ediaires que f est strictement monotone.Exercice 103 Soit f une application de X dans Y s´epar´e. Montrer que si f est continue, son graphe G est ferm´e dans X × Y , et l’application x → (x, f (x)) est un hom´eomorphisme de X sur le graphe G de f. Montrer sur un exemple que la r´eciproque est fausse en g´en´eral (mais vraie si Y est compact).
Exercice 104 Montrer que le carr´e unit´e ferm´e et le disque ferm´e dans R^2 sont hom´eomorphes.
Exercice 105 Montrer que la boule unit´e ouverte de Rn^ est hom´eomorphe `a Rn^ tout entier, et que deux boules ouvertes sont hom´eomorphes entre elles.
Exercice 106 On note S^1 le cercle unit´e dans R^2 , et h l’application de R dans S^1 : t → (cos 2πt, sin 2πt).
Exercice 107 Soit F l’application de R+^ dans C^2 qui `a x associe (exp(2iπx), exp(2iπx
2)) dont l’image est la courbe γ.
Exercice 108 (Projection st´er´eographique) Soit Sn−^1 = {x = (x 1 , · · · , xn) ∈ Rn/ ‖x‖^2 =
∑n 1 x 2 i = 1}, la sph`ere unit´e de Rn, p son pˆole nord i.e. le point p = (0, · · · , 0 , 1), et A = Sn−^1 {p}.
ere est hom´eomorphe
a Rn−^1. (On ´etablira h(x) = p + 1 x−−xpn et h−^1 (y) = (^) 1+^2 ‖yy‖ 2 + p 1 −‖y‖2 1+‖y‖^2 ).
3 Notions de topologie III 16
Exercice 109 Soit E un evn, f un ´el´ement non nul du dual de E, et L l’hyperplan affine {x ∈ E/f (x) = 1}.
‖f ‖
ere unit´e une suite (xn) telle que |f (xn)| > (^) nn+1 ‖f ‖ (justifier) et,
a l’aide de cette suite, montrer que l’on a finalementinf x∈L
‖x‖ =
‖f ‖
Exercice 110 Soit E = C([0, 1]), μ(x) =
0 x(t)^ dt,^ μn(x) =^
1 n
∑n k=1 x(^
k n ).
Exercice 111 Soit E = C([0, 1]) et (tn) une suite de points distincts, convergente dans [0, 1]. Montrer que f d´efinie par f (x) =
1
(−1)n 2 n^ x(tn) est un ´el´ement de^ E
′ (^) de norme 1 qui n’atteint sa norme en aucun point de
la boule unit´e de E.
Exercice 112 Soit a, b ∈ E evn, B 1 = {x ∈ E/‖x − a‖ = ‖x − b‖ = 12 ‖a − b‖}, et pour n > 1, Bn = {x ∈ Bn− 1 /‖x − y‖ 6 12 δ(Bn− 1 ), ∀y ∈ Bn− 1 }, ou δ(B) d´esigne le diam
etre de l’ensemble B.
n Bn^ =^ {^
a+b 2 }.
a + b 2
f (a) + f (b) 2
En d´eduire que f est une isom´etrie lin´eaire. Que peut-on dire plus g´en´eralement d’une isom´etrie f de E sur F.
ere l’application f : l∞ n → l n∞+1 d´efinie par f (x 1 , · · · , xn) = (x 1 , · · · , xn, sin x 1 ). V´erifier que f est une isom´etrie non lin´eaire entre evn ; pourquoi n’a-t-on pas de contradiction avec ce qui pr´ec
ede?Exercice 113 1. Soit (un) une suite de nombres complexes. On suppose que, pour toute suite born´ee de complexes (vn), la s´erie
unvn converge. Montrer que (un) est dans l’espace l^1.
unvn converge. Montrer que (un) est dans l’espace l^2. Indication : Soit (an) une s´erie positive divergente. Montrer que la s´erie de terme g´en´eral a Snnα , o`u Sn = ∑n k=0 ak^ converge si^ α >^ 1 et diverge sinon. Utiliser ensuite cette remarque pour conduire un raisonnement par l’absurde.
Exercice 114 On va montrer que le dual de l^2 est isom´etriquement isomorphe a l^2. On note comme d’habitude en l’´el´ement de l^2 dans toutes les composantes sont nulles, sauf la n-i
eme qui vaut 1.
∑n 1 x(k)ek^ converge vers^ x^ dans^ l
(^2) (autrement dit, les suites nulles `∑ a partir d’un certain rang sont denses dans l^2 .) En d´eduire que si f ∈ (l^2 )′, f (x) = ∞ 1 x(n)f^ (en).
∑n 1 |f^ (ek)| (^2) ) 12 , et que (f (en))n est un ´el´ement de l (^2).
Exercice 115 En suivant la mˆeme d´emarche que l’exercice 114, montrer que le dual topologique de c 0 est isom´etriquement isomorphe `a l^1.
3 Notions de topologie III 17
Exercice 116 1. Montrer que si deux fonctions continues sur un espace topologique X co¨ıncident sur un ensemble dense dans X, elles sont ´egales.
− 1 f^ (x)^ x
n (^) dx est nulle, alors f est nulle. (Indication : Consid´erer l’application g →
− 1 f^ (x)^ g(x)^ dx.)
Exercice 117 Soit F un ferm´e de R, et f une application continue de F dans R. Montrer que f se prolonge en une fonction continue sur R tout entier. Peut-on remplacer “ferm´e” par “ouvert”?
Exercice 118 Soit n → rn une bijection de N sur Q ∩ [0, 1], et f la fonction d´efinie sur Q ∩ [0, 1] par
f (x) =
rn<x
2 −n.
Montrer que f est continue, mais qu’elle ne peut ˆetre prolong´ee en aucune fonction continue sur [0, 1].
Exercice 119 Soit (X, d) un espace m´etrique ; on rappelle tout d’abord les propri´et´es de la fonction dA : x → d(x, A) o`u A est une partie de X :
ede une propri´et´e forte de s´eparation,
a savoir : deux ferm´es disjoints F 1 et F 2 peuvent ˆetre s´epar´es par deux ouverts disjoints, en consid´erant {x/d(x, F 1 ) > d(x, F 2 )}.Exercice 120 Soit (X, d) un espace m´etrique, et Y un sous-espace non vide de X. On va montrer que toute fonction f : Y → R, k-lipschitzienne, admet un prolongement g : X → R qui est aussi k-lipschitzien. Soit donc f ainsi ; pour tout x ∈ X et y ∈ Y , on pose
fy (x) = f (y) + kd(x, y).
Exercice 121 On consid`ere l’espace m´etrique E = C([0, 1]) muni de d∞, et pour f ∈ E, on note M (f ) le maximum de f sur [0, 1]. Montrer que l’application f → M (f ) est 1-lipschitzienne.
Exercice 122 Soit (fn) une suite de polynˆomes qui converge uniform´ement sur [0, 1] vers une fonction qui n’est pas un polynˆome. Montrer que la suite des degr´es tend vers l’infini.
Exercice 123 On consid`ere la suite de polynˆomes sur [− 1 , 1]
fn(x) =
∫ (^) x 0 (1^ −^ t
(^2) )n (^) dt ∫ (^1) 0 (1^ −^ t
(^2) )n (^) dt
0 (1^ −^ t
(^2) )n (^) dt `a ∫^1 0 (1^ −^ t)
n (^) dt.
∫ (^) x 0 fn(t)^ dt^ converge uniform´ement vers^ |x|^ sur [−^1 ,^ 1].
4 Connexit´e 18
Exercice 124 Une fonction f : [0, 1] → R est dite r´egl´ee, si elle a en tout point une limite a droite et une limite
a gauche (et bien sˆur, une limite a droite en 0, une limite
a gauche en 1.) Montrer qu’une limite uniforme de fonctions en escalier est une fonction r´egl´ee (la r´eciproque sera ´etablie ult´erieurement).
Exercice 125 Soit E l’espace Cb(R, C) des fonctions continues born´ees sur R muni de la m´etrique de la convergence uniforme d.
Exercice 126 On dit qu’un point x d’un espace topologique Y est isol´e dans X ⊂ Y , s’il existe V , voisinage de x dans Y , tel que V ∩ X = {x}. Montrer qu’un point x est isol´e dans X si et seulement si {x} est ouvert dans X ; en d´eduire, a l’aide du th´eor
eme de Baire, qu’un ferm´e d´enombrable de R a au moins un point isol´e. Que peut-on dire de l’ensemble de Cantor?
Exercice 127 Montrer que Q n’est pas un Gδ c’est-`a-dire n’est pas intersection d´enombrable d’ouverts de R. Indication : on pourra raisonner par l’absurde et consid´erer ωn = R{qn} si Q = {q 1 ,... , qn,.. .}.
Exercice 128 Soit B un espace de Banach ; on rappelle que tout sous-espace propre de B est d’int´erieur vide dans B. Montrer que si B est de dimension infinie, B ne poss`ede pas de base alg´ebrique d´enombrable. En d´eduire que l’espace des polynˆomes n’est complet pour aucune norme.
Exercice 129 Soit f une application d´efinie sur un espace m´etrique complet (X, d), `a valeurs r´eelles et semi- continue inf´erieurement. Montrer qu’il existe un ouvert non vide O sur lequel f est major´ee. Application : soit (fn) une suite de formes lin´eaires sur un Banach B, v´erifiant
∀x ∈ B, sup n
|fn(x)| < ∞.
En utilisant ce qui pr´ec`ede, montrer que supn ‖fn‖ < ∞.
Exercice 130 Soit (X, T ) un espace topologique de Baire, c’est-a-dire pour lequel le th´eor
eme de Baire est valide. On va montrer que tout ouvert de X muni de la topologie induite est encore un espace de Baire.
Exercice 131 On sait que l^1 est inclus dans l^2 (au fait pourquoi ?) mais n’est pas ferm´e dans l^2 (re-pourquoi ?) ; on va montrer qu’il est de premi`ere cat´egorie dans l^2 c.a.d. r´eunion d´enombrable de ferm´es d’int´erieur vide (dans l^2 ).
|an| 6 p}
Montrer que Fp est ferm´e dans l^2 et d’int´erieur vide.
4 Connexit´e
Exercice 132 Montrer que Z et Q (munis de la topologie induite par celle de R) ne sont pas hom´eomorphes, mais sont tous les deux “totalement discontinus” au sens suivant : leurs seuls connexes sont les points. (Remar- quer que A connexe dans Y ⇒ A connexe dans X si Y ⊂ X).
Exercice 133 Soit A une partie du cercle unit´e S^1 = ∂D ; montrer que D ∪ A est connexe.
4 Connexit´e 19
Exercice 134 1. Montrer qu’il y a ´equivalence pour X espace topologique entre :
i) Toute application continue ϕ : X → Z est constante. ii) X est connexe.
Exercice 135 Existe-t-il une application continue f : R → R telle que f (x) ∈ Q si x /∈ Q et f (x) ∈/ Q si x ∈ Q? (Regarder l’image de f .)
Exercice 136 Soit X = Q muni de la topologie induite par celle de R. Montrer que les seuls connexes de X sont les points. (A connexe dans X ⇒ A connexe dans R)
Exercice 137 Soit X un ouvert d’un espace vectoriel norm´e E ; montrer que X est connexe si et seulement si il est connexe par arcs. (Indication : fixer a ∈ X et consid´erer A = {x ∈ X, reli´e `a a par un chemin dans X}.)
Exercice 138 Soit f une surjection continue de R^2 sur R. Montrer que l’image r´eciproque de tout point est non born´ee (raisonner par l’absurde et utiliser que le compl´ementaire d’un disque dans R^2 est connexe).
Exercice 139 Soit P ∈ C[X] un polynˆome de racines z 1 ,... , zn distinctes ou non, situ´ees dans un convexe K de C.
∑n k=1 λk(z)(z^ −^ zk) = 0. (Indication : consid´erer^
P ′(z) P (z) et son conjugu´e).
Exercice 140 On dit qu’un espace topologique poss`ede la propri´et´e du point fixe si toute fonction continue de X dans X admet un point fixe.
a X la poss
ede aussi.Exercice 141 Soit I = [a, b] et f : I → R d´erivable ; soit A =
(x, y) ∈ I × I; y > x
et g : A → R d´efinie par
g(x, y) = f^ (y y)−−fx^ ( x).
Exercice 142 On va d´emontrer `a l’aide de la connexit´e, le r´esultat classique : “f : R → R continue injective =⇒ f strictement monoton”. Pour cela, consid´erons l’application F d´efinie sur R^2 par F (x, y) = f (x) − f (y) et C = {(x, y) ∈ R^2 / x > y}
Exercice 143 On d´efinit la projection st´er´eographique h de S^1 sur R∪{∞}, h(x, y) ´etant le point d’intersection avec l’axe r´eel de la droite issue de (0, 1) passant par (x, y) si (x, y) 6 = (0, 1) et h(0, 1) = ∞. V´erifier qu’il s’agit d’un hom´eomorphisme. En d´eduire que R ∪ {∞} et R ∪ {+∞} ∪ {−∞} ne sont pas hom´eomorphes.
Exercice 144 Soit X un espace m´etrique. Alors :
Exercice 145 D´eterminer les parties connexes de
{(x, y) ∈ R^2 ; x 6 = y} et de {(z, w) ∈ C^2 ; z 6 = w}.
4 Connexit´e 20
Exercice 146 Soit A et B des parties de X. On suppose B connexe et que B ∩ A et B ∩ {A sont non vides. Montrer que B coupe la fronti`ere de A.
Exercice 147 Notons T = { 0 } × [− 1 , 1] ∪ [− 1 , 1] × { 0 } muni de la topologie induite par celle de R^2.
Exercice 148 1. Montrer qu’il existe une surjection continue de R sur S^1 = {z ∈ C ; |z| = 1} et qu’il n’existe pas d’injection continue de S^1 dans R.
Exercice 149 Dans R^2 , soit Ba l’ensemble {a}×]0, 1] si a est rationnel et Ba = {a}×[− 1 , 0] si a est irrationnel. Montrer que B =
a∈R Ba^ est une partie connexe de^ R
[Exercice corrig´e]
Exercice 150 Soit I un intervalle ouvert de R et soit f : I → R une application d´erivable. Notons A = {(x, y) ∈ I × I ; x < y}.
Ce r´esultat signifie que la d´eriv´ee de toute fonction d´erivable possede la propri´et´e de la valeur interm´ediaire (un th´eor
eme de Darboux).
Exercice 151 Soit X un espace m´etrique. Etablir l’´´ equivalence des assertions suivantes :
⋃^ n
k=
Uik = X et Uik ∩ Uik+1 6 = ∅ pour k = 1, ..., n − 1.
Exercice 152 A et B sont des parties d’un espace topologique X. Vrai ou faux?
Exercice 153 Dans R^2 on consid`ere l’ensemble A des points dont une coordonn´ee au moins est irrationnelle.
Exercice 154 1. Montrer que dans Rn, n > 2, les sous-ensembles suivants sont connexes :
B(0, r); Rn\B(0, r); Sn−^1 (0, r) = {x ∈ Rn^ / ||x|| = r}.
5 Compacit´e 21
Exercice 155 On rappelle que si X est r´eunion disjointe de parties non vides ωi ouvertes et connexes, les ωi sont les composantes connexes de X. Trouver les composantes connexes du compl´ementaire des ensembles suivants :
{(x, y) ∈ R^2 /y^2 − x = 0}; {(x, y, z) ∈ R^3 / 0 < x^2 + y^2 + z^2 6 1 };
Sn−^1 = {x ∈ Rn/||x|| = 1}; Q × Q ⊂ R^2.
Exercice 156 Soit H un sous-espace vectoriel de Rn, n > 2. Montrer que
Exercice 157 On consid`ere le sous-ensemble suivant du plan complexe :
C = ∪n> 1 [0, 1 + i n
Exercice 158 Soit f une application continue de [a, b] dans R v´erifiant
f (
x + y 2
f (x) + f (y)
∀x, y ∈ [a, b].
f (t)}. Montrer que E est ouvert
et ferm´e dans ]a, b[. En d´eduire que f est < 0 ou identiquement nulle sur ]a, b[.
Exercice 159⋂ Soit X un espace m´etrique et (Ai)i∈I une famille de parties connexes par arcs de X telle que
i∈I Ai^6 =^ ∅. Montrer que^
i∈I Ai^ est connexe par arcs
Exercice 160 Dans R^2 on consid`ere l’ensemble A = {(x, sin( (^1) x )) ; x > 0 }.
5 Compacit´e
Exercice 161 1. Soit X un espace topologique s´epar´e. Montrer qu’il est compact et discret si et seulement si il est fini.
Exercice 162 Soit X un espace topologique compact et f 1 , f 2 ,... , fn, n fonctions continues r´eelles qui s´eparent les points de X. Montrer que X est hom´eomorphe `a une partie de Rn.
Exercice 163 Soit X, Y deux espaces topologiques s´epar´es et (Kn) une suite d´ecroissante de compacts non vides de X. Soit f : X → Y une application continue. Montrer que f (∩nKn) = ∩nf (Kn).
Exercice 164 Soit X un espace topologique s´epar´e et A et B deux compacts disjoints dans X. Montrer qu’ils possedent des voisinages ouverts disjoints. (Commencer par le cas o
u B est r´eduit `a un point).
5 Compacit´e 22
Exercice 165 Soit (fn) une suite croissante de fonctions r´eelles d´efinies sur un espace topologique compact X, convergeant simplement vers une fonction f ; on suppose que les fonctions fn et f sont continues. Montrer que la convergence est uniforme sur X. Application : montrer que la suite de fonctions fn d´efinies sur [0, 1] par fn(x) =
∑n− 1 1 x k(1 − x)n−k (^) converge
vers 0 uniform´ement sur [0, 1].
Exercice 166 Soit X un espace topologique compact et C(X) l’espace des fonctions r´eelles continues sur X avec la norme uniforme. Soit J un id´eal propre de C(X) ; on va montrer par l’absurde que toutes les fonctions de J s’annulent en un mˆeme point de X.
Exercice 167 Soit X un espace topologique s´epar´e.
edent des voisinages ouverts disjoints (commencer par le cas o
u B est r´eduit `a un point).d(x, K) < r ⇒ x ∈ U.
Exercice 168 Montrer qu’une suite convergente et sa limite forment un ensemble compact.
Exercice 169 Soient K, F ⊂ Rn^ des parties non vides, K compact et F ferm´e. Montrer qu’il existe a ∈ K et b ∈ F tel que ‖a − b‖ = dist(K, F ).
Exercice 170 Soit E un espace compact et soit (F, d) un espace m´etrique. Soit f : E → F une application localement born´ee, ce qui signifie que, pour tout y ∈ E, il existe un voisinage Vy de y sur lequel f est born´ee. Montrer que f est born´ee sur E.
Exercice 171 Soit X un espace topologique s´epar´e.
n> 0
Fn.
Donner un exemple pour lequel
n> 0 Fn^ =^ ∅.
n> 0 Kn^ est non vide et que tout ouvert Ω qui contient K contient tous les Kn `a partir d’un certain rang.
Exercice 172 Soit X un espace topologique et f : X × [0, 1] → R continue. Montrer que l’application g : x ∈ X →
0 f^ (x, y)^ dy^ est continue.
Exercice 173 Soit X un espace topologique et f : X × [0, 1] → R continue. Montrer que l’application g : x ∈ X →
0 f^ (x, y)^ dy^ est continue.
Exercice 174 Soit X = [a, b] et on se donne une m´etrique d sur X telle que la topologie d´efinie par d est moins fine sur X que la topologie usuelle. Montrer que tout sous-ensemble de X compact pour la topologie usuelle est aussi compact pour la topologie d´efinie par d ; puis montrer cette propri´et´e pour les ferm´es. En d´eduire que la topologie d´efinie par d est la topologie usuelle.
Exercice 175 Soit X un espace topologique s´epar´e et (Kn) une suite d´ecroissante de compacts non vides de X. Montrer que K = ∩Kn est non vide et que si Ω est un ouvert contenant K, il contient tous les Kn `a partir d’un certain rang.
Exercice 176 Soit f et g deux fonctions r´eelles continues sur un espace topologique compact X, telles que f > 0, et f (x) > 0 si g(x) 6 0. Montrer qu’il existe une constante A > 0 telle que
Af (x) + g(x) > 0 , ∀x ∈ X.
(Indication : raisonner par l’absurde, et consid´erer les ensembles An = {x ∈ X/nf (x) + g(x) 6 0 }).
5 Compacit´e 23
Exercice 177 Soit X un espace topologique compact et f 1 , f 2 ,... , fn, n fonctions continues r´eelles qui s´eparent les points de X. Montrer que X est hom´eomorphe `a une partie de Rn.
Exercice 178 Montrer que toute fonction r´egl´ee sur [0, 1] s’approche uniform´ement par des fonctions en escalier.
Exercice 179 Soit (fn) une suite croissante de fonctions r´eelles d´efinies sur un espace topologique compact X, convergeant simplement vers une fonction f ; on suppose que les fonctions fn et f sont continues. Montrer que la convergence est uniforme sur X.
Exercice 180 Soit X un espace topologique compact et C(X) l’espace des fonctions continues sur X avec la norme uniforme.
Pour f ∈ J, on note Zf = f −^1 ({ 0 }), l’ensemble des z´eros de f.
Exercice 181 Montrer que les sous-groupes compacts du groupe multiplicatif C∗^ sont contenus dans U le sous-groupe des nombres complexes de module 1.
Exercice 182 On rappelle la construction de l’ensemble triadique de Cantor : on part du segment [0, 1] dont on supprime l’intervalle m´edian ] 13 , 23 [ ; a la deuxi
eme ´etape, on supprime les intervalles ] 19 , 29 [ et ] 79 , 89 [ etc. On note Kn la r´eunion des intervalles restants a la n-i
eme ´etape, et K =
Kn. Montrer que K est un compact d’int´erieur vide, sans point isol´e.
Exercice 183 On considere dans Mn(R) le sous-ensemble des matrices de d´eterminant ´egal
a 1. Est-il compact? On note O(n) le sous-ensemble des matrices orthogonales (tA.A = I) ; montrer que O(n) est compact.
Exercice 184 Montrer que dans un evn, la boule unit´e ferm´ee est compacte si et seulement si la sph`ere unit´e est compacte.
Exercice 185 Soit A une partie d’un espace norm´e E. On note co(A), l’enveloppe convexe de A ie l’ensemble {
finie λj^ aj^ , λj^ >^0 ,^
λj = 1} des combinaisons convexes de points de A.
Exercice 186 Soit (X, d) un espace m´etrique.
Exercice 187 Soit f une surjection continue de R^2 sur R. On va montrer que l’image r´eciproque de tout point est non born´ee. On raisonne par l’absurde : Sinon, il existe a ∈ R et un disque ferm´e D du plan tel que f −^1 ({a}) ⊂ D ; en ´etudiant f (Dc) et f (D) montrer que f (R^2 ) ne peut ˆetre ´egal `a R tout entier.
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Exercice 188 Soit F 1 , F 2 , ..., Fp, p ferm´es d’un espace m´etrique compact E, tels que F 1 ∩ ... ∩ Fp = ∅. Montrer qu’il existe ε > 0 tel que toute partie A de E rencontrant tous les Fi ait un diam`etre > ε (raisonner par l’absurde).
Exercice 189 Soit X = X 1 × X 2 × · · · × Xn o`u les Xi sont n espaces m´etriques, et on note pi la projection de X sur Xi. Montrer que A ⊂ X est compact si et seulement si A est ferm´e dans X et les pi(A) sont tous compacts.
Exercice 190 1. Montrer que la boule unit´e ferm´ee d’un evn de dimension finie est compacte.
Exercice 191 (Partiel de d´ecembre 1998) Soit E un espace vectoriel norm´e sur C de boule unit´e ferm´ee B et F un sous-espace vectoriel ferm´e de E. On a montr´e dans le liste pr´ec´edente que si F 6 = E, supx∈B d(x, F ) =
On va montrer qu’un evn dont la boule unit´e ferm´ee est compacte est n´ecessairement de dimension finie. On suppose donc que B est compacte.
Exercice 192 Voici quelques applications du fait important suivant : dans un espace m´etrique compact, toute suite ayant une seule valeur d’adh´erence converge.
Exercice 193 On consid`ere une suite (xn) de [0, 1] telle que xn+1 − xn tend vers 0. Soit A l’ensemble de ses valeurs d’adh´erence.
Exercice 194 On note S^1 le cercle unit´e dans R^2 , et h l’application de R dans S^1 : t → (cos 2πt, sin 2πt).
Exercice 195 D´emontrer de plusieurs fa¸cons que le cercle unit´e S^1 ⊂ R^2 est compact.
Exercice 196 Soit (X, d) un espace m´etrique, A et B deux parties de X. On pose d(A, B) = infa∈A,b∈B d(a, b).
Exercice 197 Soit E un espace norm´e, X et Y deux sous-ensembles de E. Montrer que
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Que peut-on dire de X + Y si X et Y sont seulement ferm´es?
Exercice 198 Soit E un espace norm´e, X et Y deux parties compactes de E. Montrer que la r´eunion des segments joignant un point x ∈ X `a un point y ∈ Y est encore compacte.
Exercice 199 Soit K un convexe compact sym´etrique de Rn^ contenant 0 comme point int´erieur. Alors K est la boule unit´e ferm´ee associ´ee `a une norme de Rn^ : consid´erer pour cela
p(x) = inf{t > 0 /
x t
Exercice 200 Trouver l’ensemble des valeurs d’adh´erence quand x → 0 de f (x) = sin (^1) x ; g(x) = (^) x^1 sin (^1) x.
Exercice 201 1. Soit X un espace m´etrique compact et (fn) une suite d’applications continues `a valeurs dans un espace m´etrique Y , convergeant vers f uniform´ement sur X. Montrer que si (xn) est une suite de points de X convergeant vers x ∈ X, alors fn(xn) tend vers f (x).
‖f (x) − f (y)‖ 6 ‖x − y‖;
En consid´erant les fonctions fn d´efinies sur K par fn(x) = (^) n^1 f (x 0 ) + (1 − (^) n^1 )f (x), o`u x 0 ∈ K, montrer que f a un point fixe. Est-il unique? Que se passe-t-il si K n’est plus convexe?
Exercice 202 Soit A une partie d’un espace norm´e E. On note co(A), l’enveloppe convexe de A ie l’ensemble {
f inie λj^ aj^ , λj^ >^0 ,^
λj = 1} des combinaisons convexes de points de A.
Exercice 203 Soit E = Cb(R) muni de la norme uniforme ; pour f ∈ E, on note fa la translat´ee de f par a, ie la fonction x → f (x − a), et Of l’ensemble des translat´ees de f.
Exercice 204 Soit E l’ensemble des suites infinies de nombres r´eels x = (x 1 , x 2 , · · · ) `a valeurs 0 ou 1. Si x et y sont deux ´el´ements de E, on pose
d(x, y) = sup k> 1
k
|xk − yk|)
Exercice 205 Soit K un convexe compact de R^2.