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Typology: Exercises
1 / 17
Fiche de Léa Blanc-Centi.
Exercice 1 Résoudre sur R les équations différentielles suivantes:
Correction H Vidéo [006991]
Exercice 2 Déterminer toutes les fonctions f : [0; 1] → R, dérivables, telles que
∀x ∈ [0; 1], f ′(x) + f (x) = f ( 0 ) + f ( 1 )
Indication H Correction H Vidéo [006992]
Exercice 3
Indication H Correction H Vidéo [006993]
Exercice 4 Variation de la constante Résoudre les équations différentielles suivantes en trouvant une solution particulière par la méthode de variation de la constante :
Indication H Correction H Vidéo [006994]
Exercice 5 On considère l’équation différentielle y′^ − exey^ = a
Déterminer ses solutions, en précisant soigneusement leurs intervalles de définition, pour
Dans chacun des cas, construire la courbe intégrale qui passe par l’origine. Indication H Correction H Vidéo [006995]
Exercice 6 Pour les équations différentielles suivantes, trouver les solutions définies sur R tout entier :
Indication H Correction H Vidéo [006996]
Exercice 7 Résoudre
Correction H Vidéo [006997]
Exercice 8 On considère y′′^ − 4 y′^ + 4 y = d(x). Résoudre l’équation homogène, puis trouver une solution particulière lorsque d(x) = e−^2 x, puis d(x) = e^2 x. Donner la forme générale des solutions quand d(x) = 12 ch( 2 x). Indication H Correction H Vidéo [006998]
Exercice 9 Résoudre sur ]0; π[ l’équation différentielle y′′^ + y = cotan x, où cotan x = cos sin xx. Indication H Correction H Vidéo [006999]
Exercice 10 Résoudre les équations différentielles suivantes à l’aide du changement de variable suggéré.
Correction H Vidéo [007000]
Exercice 11 Équations de Bernoulli et Riccatti
(a) Montrer que l’équation de Bernoulli
y′^ + a(x)y + b(x)yn^ = 0 n ∈ Z n 6 = 0 , n 6 = 1
se ramène à une équation linéaire par le changement de fonction z(x) = 1 /y(x)n−^1. (b) Trouver les solutions de l’équation xy′^ + y − xy^3 = 0.
(a) Montrer que si y 0 est une solution particulière de l’équation de Riccati
y′^ + a(x)y + b(x)y^2 = c(x)
alors la fonction définie par u(x) = y(x) − y 0 (x) vérifie une équation de Bernoulli (avec n = 2). (b) Résoudre x^2 (y′^ + y^2 ) = xy − 1 en vérifiant d’abord que y 0 (x) = (^1) x est une solution.
Indication H Correction H Vidéo [007001]
Exercice 12
Correction H Vidéo [007002]
Exercice 13
∀x 6 = 0 , f ′(x) = f
x
Correction H Vidéo [007003]
Indication pour l’exercice 2 N
Une telle fonction f est solution d’une équation différentielle y′^ + y = c.
Indication pour l’exercice 3 N
Indication pour l’exercice 4 N Solution particulière :
Indication pour l’exercice 5 N
Indication pour l’exercice 6 N
Indication pour l’exercice 8 N
Pour la fin: principe de superposition.
Indication pour l’exercice 9 N
Utiliser la méthode de variation de la constante.
Indication pour l’exercice 11 N
Correction de l’exercice 1 N
On commence par résoudre l’équation homogène associée y′^ + 2 y = 0: les solutions sont les y(x) = λ e−^2 x, λ ∈ R.
Il suffit ensuite de trouver une solution particulière de (E 1 ). Le second membre étant polynomial de degré 2, on cherche une solution particulière de la même forme: y 0 (x) = ax^2 + bx + c est solution de (E 1 ) ⇐⇒ ∀x ∈ R, y′ 0 (x) + 2 y 0 (x) = x^2 ⇐⇒ ∀x ∈ R, 2 ax^2 + ( 2 a + 2 b)x + b + 2 c = x^2 Ainsi, en identifiant les coefficients, on voit que y 0 (x) = 12 x^2 − 12 x + 14 convient. Les solutions de (E 1 ) sont obtenues en faisant la somme de cette solution particulière et des solutions de l’équation homogène: y(x) =
x^2 −
x +
où λ est un paramètre réel.
Les solutions de l’équation homogène associée y′^ + y = 0 sont les y(x) = λ e−x, λ ∈ R.
Il suffit ensuite de trouver une solution particulière de (E 2 ). Le second membre est cette fois une fonction trigonométrique, on cherche une solution particulière sous la forme d’une combinaison linéaire de cos et sin: y 0 (x) = a cos x + b sin x est solution de (E 2 ) ⇐⇒ ∀x ∈ R, y′ 0 (x) + y 0 (x) = 2 sin x ⇐⇒ ∀x ∈ R, (a + b) cos x + (−a + b) sin x = 2 sin x Ainsi, en identifiant les coefficients, on voit que y 0 (x) = − cos x + sin x convient. Les solutions de (E 2 ) sont obtenues en faisant la somme de cette solution particulière et des solutions de l’équation homogène: y(x) = − cos x + sin x + λ e−x^ (x ∈ R) où λ est un paramètre réel.
x^2 + x + λ )ex^ (x ∈ R)
où λ est un paramètre réel.
y 0 (x) = x − 1 −
ex^ +
cos x +
sin x
convient. Les solutions de (E 4 ) sont obtenues en faisant la somme de cette solution particulière et des solutions de l’équation homogène:
y(x) = x − 1 −
ex^ +
cos x +
sin x + λ e−x^ (x ∈ R)
où λ est un paramètre réel.
Correction de l’exercice 2 N Une fonction f : [0; 1] → R convient si et seulement si
Or les solutions de l’équation différentielle y′^ + y = c sont exactement les f : x 7 → λ e−x^ + c, où λ ∈ R (en effet, on voit facilement que la fonction constante égale à c est une solution particulière de y′^ + y = c). Évidemment ces fonctions sont dérivables, et f ( 0 ) + f ( 1 ) = λ ( 1 + e−^1 ) + 2 c, donc la troisième condition est satisfaite si et seulement si −λ ( 1 + e−^1 ) = c. Ainsi les solutions du problème sont exactement les
f (x) = λ (e−x^ − 1 − e−^1 )
pour λ ∈ R.
Correction de l’exercice 3 N
y′^ + 2 x x^2 + 1 y = 3 x^2 + 1 x^2 + 1 (a) Les solutions de l’équation homogène associée sont les y(x) = λ eA(x), où A est une primitive de a(x) = − (^) x (^22) +x 1 et λ ∈ R. Puisque a(x) est de la forme − u ′ u avec^ u^ >^ 0, on peut choisir^ A(x) = − ln(u(x)) où u(x) = x^2 + 1. Les solutions sont donc les y(x) = λ e−^ ln(x (^2) + 1 ) = λ x^2 + 1
(b) Il suffit ensuite de trouver une solution particulière de l’équation avec second membre: on remarque que y 0 (x) = x convient. (c) Les solutions sont obtenues en faisant la somme:
y(x) = x +
λ x^2 + 1 (x ∈ R)
où λ est un paramètre réel.
(d) y( 0 ) = 3 si et seulement si λ = 3. La solution cherchée est donc y(x) = x + (^) x (^23) + 1.
Voici les courbes intégrales pour λ = − 1 , 0 ,... , 5.
y′^ −
cos x sin x y = 0
Les solutions sont les y(x) = λ eA(x), où λ ∈ R et A est une primitive de a(x) = cos sin^ xx. Puisque a(x) est de la forme u
′ u avec^ u^ >^ 0, on peut choisir^ A(x) =^ ln(u(x))^ avec^ u(x) =^ sin^ x. Les solutions de l’équation sont donc les y(x) = λ eln(sin^ x)^ = λ sin x. Finalement, les solutions de l’équation sont les
y(x) = cos x + λ sin x
où λ est un paramètre réel.
) = 1 ⇐⇒ cos π 4
( 1 + λ ) = 1 ⇐⇒ λ =
La solution cherchée est y(x) = cos x +
√^2 2 −^1
sin x
Voici les courbes intégrales pour λ = − 2 , − 1 , 0 ,... , 4 et √^22 − 1 (en gras).
0 1 π
Correction de l’exercice 4 N
(a) Résolution de l’équation homogène y′^ − ( 2 x − (^1) x )y = 0. Une primitive de a(x) = 2 x − (^1) x est A(x) = x^2 − ln x, donc les solutions de l’équation homogène sont les y(x) = λ exp(x^2 − ln x) = λ (^1) x exp(x^2 ), pour λ une constante réelle quelconque. (b) Recherche d’une solution particulière. Nous allons utiliser la méthode de variation de la constante pour trouver une solution particulière à l’équation y′^ − ( 2 x − (^1) x )y = 1. On cherche une telle solution sous la forme y 0 (x) = λ (x) (^1) x exp(x^2 ) où x 7 → λ (x) est maintenant une fonction. On calcule d’abord
y′ 0 (x) = λ ′(x)
x exp(x^2 ) + λ (x)
x^2
exp(x^2 )
Maintenant :
y 0 est solution de y′^ − ( 2 x +
x
)y = 1
⇐⇒ y′ 0 − ( 2 x −
x
)y 0 = 1
⇐⇒ λ ′(x)x exp(x^2 ) + λ (x)
x^2
exp(x^2 ) − ( 2 x −
x )λ (x)
x exp(x^2 ) = 1
⇐⇒ λ ′(x)
x exp(x^2 ) = 1 cela doit se simplifier! ⇐⇒ λ ′(x) = x exp(−x^2 )
Ainsi on peut prendre λ (x) = − 12 exp(x^2 ), ce qui fournit la solution particulière :
y 0 (x) = λ (x)
x exp(x^2 ) = −
exp(−x^2 )
x exp(x^2 ) = −
2 x Pour se rassurer, on n’oublie pas de vérifier que c’est bien une solution! (c) Solution générale. L’ensemble des solutions s’obtient par la somme de la solution particulière avec les solutions de l’équation homogène. Autrement dit, les solutions sont les :
y(x) = −
2 x
x
exp(x^2 ) (λ ∈ R).
(a) Résolution de l’équation homogène y′^ − y = 0. Les solutions de l’équation homogène sont les y(x) = λ exp(x), λ ∈ R. (b) Recherche d’une solution particulière. On cherche une solution particulière sous la forme y 0 (x) = λ (x) exp(x) où x 7 → λ (x) est maintenant une fonction. Comme y′ 0 (x) = λ ′(x) exp(x) + λ (x) exp(x) alors
y 0 est solution de y′^ − y = xk^ exp(x) ⇐⇒ λ ′(x) exp(x) + λ (x) exp(x) − λ (x) exp(x) = xk^ exp(x) ⇐⇒ λ ′(x) exp(x) = xk^ exp(x) ⇐⇒ λ ′(x) = xk
On fixe λ (x) = x k+ 1 k+ 1 , ce qui conduit à la solution particulière :
y 0 (x) =
xk+^1 k + 1 exp(x)
(c) Solution générale. L’ensemble des solutions est formé des
y(x) =
xk+^1 k + 1 exp(x) + λ exp(x) (λ ∈ R).
Le coefficient de y′^ ne s’annule pas sur ]0; +∞[, l’équation peut donc se mettre sous la forme
y′^ +
2 ln x x( 1 + ln^2 (x))
y =
x( 1 + ln^2 (x))
(a) Les solutions de l’équation homogène associée sont les y(x) = λ eA(x), où A est une primitive de a(x) = − (^) x( 1 +2 lnln^2 x(x)) et λ ∈ R. On peut donc choisir A(x) = − ln(u(x)) avec u(x) = 1 + ln^2 (x). Les
solutions de l’équation sont les y(x) = λ e−^ ln(^1 +ln (^2) (x)) = λ 1 + ln^2 (x)
(b) Utilisons la méthode de variation de la constante pour trouver une solution particulière de l’équation avec second membre. On cherche y 0 (x) = (^1) +λln^ (x 2 )(x) , avec λ une fonction dérivable. Or z(x) = (^1) +ln^12 (x) est solution de l’équation homogène et y 0 (x) = λ (x)z(x):
y 0 est solution
⇐⇒ y′ 0 + 2 ln x x( 1 + ln^2 (x))
y 0 =
x( 1 + ln^2 (x))
⇐⇒ λ ′(x)z(x) + λ (x)
z′(x) +
2 ln x x( 1 + ln^2 (x))
z(x)
= 0
x( 1 + ln^2 (x))
λ ′(x) 1 + ln^2 (x)
x( 1 + ln^2 (x)) ⇐⇒ λ ′(x) =
x On peut donc choisir λ (x) = ln x, ce qui donne la solution particulière y 0 (x) = (^1) +lnln^ x (^2) (x).
(c) Les solutions sont obtenues en faisant la somme de cette solution particulière et des solutions de l’équation homogène: ce sont les
y(x) = ln x + λ 1 + ln^2 (x)
(λ ∈ R)
où λ est un paramètre réel.
Remarque: le choix d’une primitive de λ ′^ se fait à constante additive près. Si on avait choisi par exemple λ (x) = ln x + 1, la solution particulière aurait été différente, mais les solutions de l’équation avec second membre auraient été les y(x) =
ln x + 1 + λ 1 + ln^2 (x)
(x ∈ R)
Quitte à poser λ 0 ′ = 1 + λ , ce sont évidemment les mêmes que celles trouvées précédemment!
Correction de l’exercice 5 N
d(−ex) dx Les dérivées étant égales, cela implique que les deux fonctions sont égales à une constante additive près: ainsi y est solution sur I si et seulement si elle est dérivable sur I et ∃ c ∈ R, ∀x ∈ I, e−y^ = −ex^ + c. À c fixé, cette égalité n’est possible que si −ex^ + c > 0, c’est-à-dire si c > 0 et x < ln c. On obtient ainsi les solutions: yc(x) = − ln(c − ex) (pour x ∈ Ic =] − ∞; ln c[) où c est un paramètre réel strictement positif. Pour que l’une des courbes intégrales passe par l’origine, il faut qu’il existe c > 0 tel que 0 ∈ Ic et yc( 0 ) = 0: autrement dit, c > 1 et c − 1 = 1. Il s’agit donc de y 2 : x 7 → − ln( 2 − ex), la courbe intégrale cherchée est son graphe, au-dessus de l’intervalle I 2 =] − ∞; ln 2[. Sa tangente en l’origine a pour pente y′ 2 ( 0 ) = e^0 ey(^0 )^ = 1, c’est la première bissectrice. Comme par construction y′ 2 est à valeurs strictement positives, la fonction y 2 est strictement croissante. y 2 (x)
y 1 (x)
yc(x) = zc(x) − x = −x − ln(c − x) (pour x ∈ Jc =] − ∞; c[)
où c est un paramètre réel.
Pour que l’une des courbes intégrales passe par l’origine, il faut qu’il existe c ∈ R tel que 0 ∈ Jc et yc( 0 ) = 0: autrement dit, c > 0 et c = 1. Il s’agit donc de y 1 : x 7 → −x − ln( 1 − x), la courbe intégrale cherchée est son graphe, au-dessus de l’intervalle J 1 =] − ∞; 1[. Sa tangente en l’origine a pour pente y′ 1 ( 0 ) = e^0 ey(^0 )^ − 1 = 0: elle est horizontale.
Correction de l’exercice 6 N
(a) Résolution sur ] − ∞; 0[ ou ]0; +∞[. Sur chacun de ces intervalles, l’équation différentielle se réécrit
y′^ −
x^2
y = 0
qui est une équation différentielle linéaire homogène d’ordre 1 à coefficients non constants. Ses solutions sont de la forme y(x) = λ e−^1 /x^ (en effet, sur ] − ∞; 0[ ou ]0; +∞[, une primitive de (^) x^12 est − 1 x ). (b) Recollement en 0. Une solution y de (E 1 ) sur R doit être solution sur ] − ∞; 0[ et ]0; +∞[, il existe donc λ+, λ− ∈ R tels que y(x) =
λ+e−^1 /x^ si x > 0 λ−e−^1 /x^ si x < 0 Il reste à voir si l’on peut recoller les deux expressions pour obtenir une solution sur R: autrement dit, pour quels choix de λ+, λ− la fonction y se prolonge-t-elle en 0 en une fonction dérivable vérifiant (E 1 )?
+∞ et e−^1 /x^ −−−→ x→ 0 +^
0, donc y est prolongeable par continuité en 0 si et seulement
si λ− = 0. On peut alors poser y( 0 ) = 0 , quel que soit le choix de λ+.
pour x > 0 , y(x) x−−y 0 ( 0 )= λ+e
− 1 /x x =^ −λ+(^
− 1 x )e
− 1 /x (^) −−−→ x→ 0 +^
pour x < 0 , y(x) x−−y 0 ( 0 )= 0 −−−→ x→ 0 −^
Ainsi la fonction y est dérivable en 0 et y′( 0 ) = 0.
y(x) =
λ e−^1 /x^ si x > 0 0 si x 6 0 (λ ∈ R)
(a) Résolution sur I. Sur l’intervalle I, l’équation différentielle se réécrit
y′^ +
x
y =
x qui est une équation différentielle linéaire d’ordre 1 à coefficients non constants.
y(x) =
1 + λ x+ si x > 0 1 + λ x− si x < 0 Il reste à voir si l’on peut recoller les deux expressions pour obtenir une solution sur R. On voit tout de suite que y a une limite (finie) en 0 si et seulement si λ+ = λ− = 0. Dans ce cas, on peut alors poser y( 0 ) = 1 et y est la fonction constante égale à 1, qui est bien sûr dérivable sur R. De plus, (E 2 ) est bien satisfaite au point x = 0. (c) Conclusion. Finalement, (E 2 ) admet sur R une unique solution, qui est la fonction constante égale à 1.
Correction de l’exercice 7 N
Correction de l’exercice 8 N L’équation caractéristique associée à l’équation homogène est r^2 − 4 r + 4 = 0, pour laquelle r = 2 est racine double. Les solutions de l’équation homogène sont donc les (λ x + μ)e^2 x. Lorsque d(x) = e−^2 x, on cherche une solution particulière sous la forme ae−^2 x, qui convient si a = 161.
Lorsque d(x) = e^2 x, comme 2 est la racine double de l’équation caractéristique, on cherche une solution comme le produit de e^2 x^ par un polynôme de degré 2. Comme on sait déjà que (λ x + μ)e^2 x^ est solution de l’équation homogène, il est inutile de faire intervenir des termes de degré 1 et 0: on cherche donc une solution de la forme ax^2 e^2 x, qui convient si et seulement si a = 12. Puisque 12 ch( 2 x) = 14 (e^2 x^ + e−^2 x), les solutions générales sont obtenues sous la forme y(x) = 641 e−^2 x^ + 18 x^2 e^2 x^ + (λ x + μ)e^2 x.
Correction de l’exercice 9 N Les solutions de l’équation homogène sont les λ cos x + μ sin x. En posant y 1 (x) = cos x et y 2 (x) = sin x, on va chercher les solutions sous la forme λ y 1 + μy 2 , vérifiant { λ ′y 1 + μ′y 2 = 0 λ ′y′ 1 + μ′y′ 2 = cotan x
λ ′^ cos x + μ′^ sin x = 0 λ ′(− sin x) + μ′^ cos x = cotan x
λ ′(x) =
0 sin x cotan x cos x cos x sin x − sin x cos x
μ′(x) =
cos x 0 − sin x cotan x cos x sin x − sin x cos x
d’après les formules de Cramer, où cos x sin x − sin x cos x = 1. On obtient donc
{ λ ′(x) = − cos x μ′(x) = cos (^2) x sin x
ce qui donne une primitive λ (x) = − sin x. Pour μ, on cherche à primitiver cos (^2) x sin x à l’aide du changement de variable^ t^ =^ cos^ x^ (et donc dt^ =^ −^ sint^ dx), on calcule une primitive
∫ (^) cos (^2) x sin x
dx = −
∫ (^) t 2 1 − t^2
dt = t −
1 − t^2
dt
= t +
ln( 1 − t) −
ln( 1 − t) = cos x +
ln( 1 − cos x) −
ln( 1 − cos x)
En remplaçant, les solutions générales sont les
y(x) = c 1 cos x + c 2 sin x + (− sin x) cos x +
cos x +
ln( 1 − cos x) −
ln( 1 − cos x)
sin x
qui se simplifie y(x) = c 1 cos x + c 2 sin x + 12 sin x ln 11 −+coscos^ xx , c 1 , c 2 ∈ R.
Correction de l’exercice 10 N
y(x) = z(ln x) = z(t) y′(x) =
x z′(ln x) = e−t^ z′(t)
y′′(x) = −
x^2
z′(ln x) +
x^2
z′′(ln x) = −e−^2 t^ z′(t) + e−^2 t^ z′′(t)
En remplaçant, on obtient donc que
∀x ∈]0; +∞[, x^2 y′′^ + xy′^ + y = 0 ⇐⇒ ∀t ∈ R, z′′(t) + z(t) = 0
autrement dit, z(t) = λ cost + μ sint où λ , μ ∈ R. Finalement, les solutions de l’équation de départ sont de la forme y(x) = z(ln x) = λ cos(ln x) + μ sin(ln x) où λ , μ ∈ R.
y(x) = z(arctan x) = z(t)
y′(x) =
1 + x^2 z′(arctan x)
y′′(x) =
( 1 + x^2 )^2
z′′(arctan x) − 2 xz′(arctan x)
En remplaçant, on obtient que z est solution de l’équation différentielle z′′^ + mz = 0. Pour résoudre cette équation, on doit distinguer trois cas:
√ −mt (^) + μe− √ −mt (^) et donc
y(x) = λ e
√−m arctan x
√−m arctan x ,
mt) + μ sin(
mt) et donc
y(x) = λ cos(
m arctan x) + μ sin(
m arctan x)
où λ , μ ∈ R.
Correction de l’exercice 11 N
(a) On suppose qu’une solution y ne s’annule pas. On divise l’équation y′^ + a(x)y + b(x)yn^ = 0 par yn, ce qui donne y′ yn^
yn−^1
On pose z(x) = (^) yn^1 − 1 et donc z′(x) = ( 1 − n) y
′ yn^.^ L’équation de Bernoulli devient une équation différentielle linéaire : 1 1 −n z
′ (^) + a(x)z + b(x) = 0
(b) Équation xy′^ + y − xy^3 = 0. Cherchons les solutions y qui ne s’annulent pas. On peut alors diviser par y^3 pour obtenir :
x
y′ y^3
y^2 − x = 0
On pose z(x) = (^) y (^21) (x) , et donc z′(x) = − 2 y
′(x) y(x)^3. L’équation différentielle s’exprime alors^
− 1 2 xz
′ (^) + z − x = 0, c’est-à-dire : xz′^ − 2 z = − 2 x.
Les solutions sur R de cette dernière équation sont les
z(x) =
λ+x^2 + 2 x si x > 0 λ−x^2 + 2 x si x < 0
, λ+, λ− ∈ R
Comme on a posé z(x) = (^) y (^21) (x) , on se retreint à un intervalle I sur lequel z(x) > 0: nécessairement 0 ∈/ I, donc on considère z(x) = λ x^2 + 2 x, qui est strictement positif sur Iλ où
Iλ =
]0; +∞[ si λ = 0 ] 0; − (^) λ^2
si λ < 0 ] −∞; − (^2) λ
ou ]0; +∞[ si λ > 0
On a (y(x))^2 = (^) z(^1 x) pour tout x ∈ Iλ et donc y(x) = ε(x) √^1 z(x) , où ε(x) = ±1. Or y est continue sur l’intervalle Iλ , et ne s’annule pas par hypothèse: d’après le théorème des valeurs intermédiaires, y ne peut pas prendre à la fois des valeurs strictement positives et des valeurs strictement négatives, donc ε(x) est soit constant égal à 1, soit constant égal à −1. Ainsi les solutions cherchées sont les :
y(x) =
λ x^2 + 2 x
ou y(x) =
λ x^2 + 2 x
sur Iλ (λ ∈ R)
Noter que la solution nulle est aussi solution.
(a) Soit y 0 une solution de y′^ + a(x)y + b(x)y^2 = c(x). Posons u(x) = y(x) − y 0 (x), donc y = u + y 0. L’équation devient :
u′^ + y′ 0 + a(x)(u + y 0 ) + b(x)(u^2 + 2 uy 0 + y^20 ) = c(x)
Comme y 0 est une solution particulière alors
y′ 0 + a(x)y 0 + b(x)y^20 = c(x)
Et donc l’équation se simplifie en :
u′^ +
a(x) + 2 y 0 (x)b(x)
u + b(x)u^2 = 0
qui est une équation du type Bernoulli. (b) Équation x^2 (y′^ + y^2 ) = xy − 1.
x^2
u′^ −
x^2
x^2
= x
u +
x
qui se simplifie en x^2
u′^ + u^2 + 2
u x
= xu
ce qui correspond à l’équation de Bernoulli :
u′^ +
x
u + u^2 = 0.
1 x
1 u +^1 =^ 0.^ On pose z(x) = (^1) u , l’équation devient −z′^ + (^1) x z + 1 = 0. Ses solutions sur I sont les z(x) = λ x + x ln |x|, λ ∈ R. Ainsi u(x) = (^) z(^1 x) = (^) λ x+^1 x ln |x| mais il y a aussi la solution nulle u(x) = 0.
y(x) =
x
ou y(x) =
x
λ x + x ln |x|
(λ ∈ R).
Correction de l’exercice 12 N
∫ (^) x 0 e t^2 dt, une primitive de ex^2. On ne sait pas expliciter cette primitive. Les solutions de y′^ + ex 2 y = 0 s’écrivent f (x) = λ e−A(x). Si x > 1, on a par positivité de l’intégrale A(x) =
∫ (^) x 0 e t^2 dt > 0 et comme et^2 > 1 alors
A(x) =
∫ (^) x
0
et
2 dt >
∫ (^) x
0
1 dt = x
En conséquence : 0 6 e−A(x)^6 e−x Ainsi, 0 6 | f (x)| 6 |λ |e−x et f (x) − x−→−+−→∞ 0.
u′(x) = 2 y′(x)y(x) + e−x 2 2 y′′(x)y′(x) − 2 xe−x 2 y′(x)^2
en utilisant que e−x^2 y′′(x) = −y(x) (car y est solution de l’équation différentielle) on obtient :
u′(x) = − 2 xe−x 2 y′^2.
Ainsi la fonction u est croissante sur ] − ∞; 0[ et décroissante sur ]0; +∞[, donc pour tout x ∈ R, 0 6 u(x) 6 u( 0 ). Or y^2 (x) 6 u(x) par construction, donc
∀x ∈ R, |y(x)| 6
u( 0 ) =
y( 0 )^2 + y′( 0 )^2
Correction de l’exercice 13 N
λ cos(
√ 3 2 t) +^ μ^ sin(
√ 3 2 t)
λ , μ ∈ R. Autrement dit,
y(x) =
x
λ cos(
ln x) + μ sin(
ln x)
x
, on obtient
f ′′(x) = −
x^2
f ′
x
et en réutilisant l’équation :
f ′′(x) = −
x^2 f ′
x
x^2 f (x).
Ainsi on obtient que f est solution de x^2 y′′^ + y = 0 sur R∗. Nécessairement, il existe λ , μ ∈ R tels que
∀x > 0 , f (x) =
x
λ cos(
ln x) + μ sin(
ln x)
Par hypothèse, f est de classe C 1 sur R, en particulier elle se prolonge en 0 de façon C 1. Cherchons
à quelle condition sur λ , μ cela est possible. Déjà, f (x) =
x
λ cos(
√ 3 2 ln^ x) +^ μ^ sin(
√ 3 2 ln^ x)
x→ 0 +^
pour tous λ , μ ; donc f ( 0 ) = 0. Mais
f (x) − f ( 0 ) x − 0
x
λ cos(
ln x) + μ sin(
ln x)
n’a pas de limite en 0 si λ 6 = 0 ou μ 6 = 0. En effet, pour xn = e √^2 3 (−^2 nπ), on a xn → 0 mais f^ (xn x)−^ f^ (^0 ) n−^0 =^ √λ xn
qui admet une limite finie seulement si λ = 0. De même avec x′ n = e √^2 3 (−^2 nπ+^
π 2 ) qui donne f^ (x
′ n)− f ( 0 ) x′ n− 0 = √^ μ x′ n^ et implique donc^ μ^ =^ 0.
Par conséquent, la seule possibilité est λ = μ = 0. Ainsi f est la fonction nulle, sur [ 0 , +∞[. Le même raisonnement s’applique sur ] − ∞, 0 ]. La fonction est donc nécessairement nulle sur R. Réciproquement, la fonction constante nulle est bien solution du problème initial.