



Studia grazie alle numerose risorse presenti su Docsity
Guadagna punti aiutando altri studenti oppure acquistali con un piano Premium
Prepara i tuoi esami
Studia grazie alle numerose risorse presenti su Docsity
Prepara i tuoi esami con i documenti condivisi da studenti come te su Docsity
I migliori documenti in vendita da studenti che hanno completato gli studi
Preparati con lezioni e prove svolte basate sui programmi universitari!
Rispondi a reali domande d’esame e scopri la tua preparazione
Riassumi i tuoi documenti, fagli domande, convertili in quiz e mappe concettuali
Studia con prove svolte, tesine e consigli utili
Togliti ogni dubbio leggendo le risposte alle domande fatte da altri studenti come te
Esplora i documenti più scaricati per gli argomenti di studio più popolari
Ottieni i punti per scaricare
Guadagna punti aiutando altri studenti oppure acquistali con un piano Premium
Community
Chiedi aiuto alla community e sciogli i tuoi dubbi legati allo studio
Scopri le migliori università del tuo paese secondo gli utenti Docsity
Guide Gratuite
Scarica gratuitamente le nostre guide sulle tecniche di studio, metodi per gestire l'ansia, dritte per la tesi realizzati da tutor Docsity
Cet article présente la dramaturgie de l'insolite de Eugène Ionesco, auteur roumain naturalisé français, et son œuvre marquante Rhinocéros, qui a marqué le théâtre contemporain par l'utilisation du non-sens et du grotesque. Ionesco est considéré comme le père du Théâtre de l'Absurde, une forme de théâtre dans laquelle le non-sens et le grotesque recèlent une portée satirique et métaphysique. La pièce Rhinocéros, écrite en 1958, est une œuvre théâtrale qui met en scène l'aliénation de l'homme contemporain et la tentative de s'échapper de ce qui l'uniformise. Le théâtre de l'Absurde met en scène des situations et des dialogues surréalistes, décomposés et remontés pour créer un effet comique et tragique.
Cosa imparerai
Tipologia: Dispense
1 / 5
Questa pagina non è visibile nell’anteprima
Non perderti parti importanti!
Sujet de dissertation : P. Vernois présente ainsi un des paradoxes du théâtre de Ionesco : « Ionesco a fondé une dramaturgie de l’insolite sur le quotidien qui, par définition, exclut l’insolite ». Qu’en pensez-vous? Paul Vernois est un auteur qui a beaucoup étudié et parlé de Ionesco. Il a enfermé dans une œuvre vingt années de production littéraire d’Eugène Ionesco. Eugène Ionesco est né le 26 novembre 1909 à Slatina et est mort le 28 mars 1994 à Paris. Il était un dramaturge et écrivain d’origine roumano-français. C’est pour son être roumano-français qu’il a passé une grande partie de sa vie à voyager entre la France et la Roumanie. À cause de la Seconde guerre mondiale il est obligé à rentrer en Roumanie où il restera jusqu’en 1942 pour puis s’établir définitivement en France et obtenir en 1950 la nationalité française. Il a présenté sa première œuvre en 1950 dans le théâtre des Noctambules avec le titre de “La Cantatrice chauve”. Cette œuvre a marqué le théâtre contemporain avec l’utilisation du non-sens et du grotesque et a fait de Ionesco le père du “Théâtre de l’absurde ” qu’il préfère qualifier comme “Théâtre de l’insolite”. Cette dramaturgie, comme nous avons dit en avance, c’était une dramaturgie dans laquelle le non-sens et le grotesque recèlent une portée satirique et métaphysique, présente dans la plupart des pièces du dramaturge. Une autre pièce très importante de Ionesco c’est ce qui nous avons étudié : “Rhinocéros “. “Rhinocéros “ c’est une œuvre théâtrale écrit par Ionesco en 1958. Cette pièce est partie du mouvement théâtral de l’absurde, né en France pendant les années 50 du 1900. Avant de parler de ma pensée sur la citation de Paul Vernois, c’est important parler du théâtre de l’absurde en général. La définition “Théâtre de l’absurde” a été formulée par le critique Martin Esslin et rassemble des auteurs qui, tout en menant chacun leur propre recherche de manière indépendante et sans influences réciproques, donnent vie à un corpus homogène d’œuvres.
Les principaux représentants sont Eugène Ionesco (avec La cantatrice chauve , 1950 ; Le rhinocéros , 1959) et Samuel Becket (avec En attendant Godot , 1952 ; Final game , 1957 ; Happy days , 1961). Le théâtre de l’absurde met en scène dans l’après-guerre l’aliénation de l’homme contemporaine, la crise, l’angoisse, la solitude, l’impossibilité totale de toute communication à travers des situations et des dialogues surréalistes, constitués de fragments de la vie quotidienne décomposés et remontés de manière à créer un effet comique et tragique au même temps. Avec son théâtre, Ionesco décrit et met en scène des maux moindres de la société tels que la banalité, le conformisme, la solitude et raconte la tentative de l’homme de se libérer de ce qui tend à l’uniformiser, au cours de sa vie, aux autres, à la masse. L’action et, parfois, même le dialogue sont réduits au minimum, les événements sont apparemment dénués de sens : ainsi toute convention et règle théâtrale est sapée, tout critère de vraisemblance et de réalité est renversé. C’est une sorte de théâtre dans lequel les auteurs tentent de véhiculer une image très précise de la réalité : un univers sans Dieu où l’existence humaine n’a ni sens ni signifie, et où elle se déroule jour après jour sans aucun but. Face à cette réalité, la communication humaine se perd : la construction logique traditionnelle donne lieu à des discours irrationnels et illogiques. C’est un théâtre qui ne peut pas être considéré comme dramatique, en fait son but n’est pas de présenter une leçon morale ou sociale en racontant une histoire mais de communiquer plusieurs images à la fois et de projeter le monde intérieur de l’auteur sur les personnages. Nous trouvons un exemple d’une telle situation dans le “Breathe” de Becket, constitué d’une série de bruits plutôt que de dialogues. En ce qui concerne “La cantatrice chauve ” les discours sont discours tout à fait normaux et quotidiens et les personnages avec ces discours démontrent toutes leurs absurdités et dénoncent l’absence d’une réelle intention communicative, mettent en évidence l’aliénation de la condition humaine.
Voulant parler de “ Rhinocéros “, il s’ouvre sur la place d’une petite ville où, le dimanche, ses habitants se retrouvent dans une atmosphère de sérénité. La pièce est la description de la prise d’une ville par une maladie étrange, la “rhinocérite“. L’œuvre s’ouvre à l’acte I et à différence de l’environnement clos et bourgeois d’un salon anglais de La cantatrice chauve , ici nous avons un espace plus ouvert et calme, celui d’une ville dans une belle dimanche d’été, où les rhinocéros éclatent. Au cours du deuxième acte, certains protagonistes discutent de « l'évidence rhinocérique » qui se manifestera sur la scène, dans le même acte, avec la métamorphose de l'un d'eux sous les yeux incrédules du protagoniste qui, vais garder sa nature humaine jusqu'à la fin de l'acte III, étant le seul représentant de l'espèce humaine qui reste dans un monde désormais peuplé uniquement de rhinocéros. C’est comme ci que se termine l’œuvre, avec la voix du protagoniste, Bérenger : « Je me défendrai contre tout le monde! Mais des carabines, mais des carabines! (Il se retourne face au mur du fond où sont définies les têtes des rhinocéros, tout en criant :) Contre tout le monde, je me défendrai! Je suis le dernier homme, je te resterai jusqu'au bout! Je ne capitule pas! ». En effet, Ionesco nous montre l’homme qui, comme après une maladie (dans ce cas, la rhinocérites) risque de perdre sa liberté et avec elle sa faculté d’expression face aux dangereux mouvements d’opinion. Dans cette pièce Ionesco veut poser le problème de comment toutes les idéologies peut se transformer en idolâtrie et comment une pensée, au début raisonnable, peut s’évoluer pour devenir plus tard monstrueuse et comment elle peut arriver à amener les masses à une forme d’hystérie complète et puis à la résignation. Si l’absurde entre en scène dès le premier instant de la pièce, la métamorphose de l’homme en rhinocéros se matérialise au deuxième acte de Rhinocéros , quand on comprend que le rhinocéros qui a suivi Madame Bœuf n’est autre que son mari. Une autre chose que c’est important dire est que pour des raisons scéniques Ionesco ne pouvait pas représenter la métamorphose sur scène et en fait il l’a décrit à travers une succession d’états monstrueux.
C’est en coulisse que se réalise la métamorphose : c’est-à-dire la transformation de l’homme. Dans cette pièce la procédure descriptive de l’absurde se manifeste dans le fait que les métamorphoses se font de plus en plus nombreuses conduisant à une grande prolifération de rhinocéros. Le théâtre de l’absurde devient donc aussi théâtre absurde parce que l’auteur exige qu’il soit représenté sur scène. Ces personnages font rire mais rire sans joie car ils représentent l’image la plus désolée d’une humanité incapable de se survire. Pour reprendre la citation de Vernois selon laquelle « Ionesco a fondé une dramaturgie de l’insolite sur le quotidien qui, par définition, exclut l’insolite », je pense que Ionesco a fondé la dramaturgie sur le quotidien parce que pour lui l’absurde, comme l’insolite, veut représenter non seulement la répétition de mots sans sens ou des métamorphoses mais aussi l’absurdité de l’humanité due aux conditions dans lesquelles nous vivons. C’est pour cette raison que l’auteur, à mon avis, choisit de fonder son théâtre de l’insolite sur le quotidien ; précisément parce que c’est dans la vie quotidienne et dans les situations que nous vivons qu’il y a l’absurde. Donc, pour Ionesco, il n’y a pas de situations absurdes, inhabituelles ou anormal en fait plusieurs fois il a fait ressortir sa conception ; comme dans “ Le roi se meurt ” où il disait : « Il n’y a plus rien d’anormal puisque l’anormal est devenu habituel. Ainsi, tout s’arrange » ou dans “ Rhinocéros ” ou il disait : « Peut-on savoir ou s'arrête le normal, ou commence l'anormal? Vous pouvez définir ces notions, vous, normalité, anormalité? Philosophiquement et médicalement, personne n'a pu résoudre le problème ». Donc, je veux conclure avec ces citations de Ionesco parce que je pense qu’après avoir lu ça, on ne peut qu’être d’accord avec Ionesco et penser que l’insolite se retrouve aussi dans la vie de tous les jours parce que nous vécut tellement de choses absurdes qu’on ne peut plus dire ce qui est normal et ce qui est absurde.