Docsity
Docsity

Prepare for your exams
Prepare for your exams

Study with the several resources on Docsity


Earn points to download
Earn points to download

Earn points by helping other students or get them with a premium plan


Guidelines and tips
Guidelines and tips

exercices corriges hilbertienne, Exercises of Mathematics

analyse fonctionnelle topologie espace de Hilbert

Typology: Exercises

2019/2020
On special offer
30 Points
Discount

Limited-time offer


Uploaded on 06/09/2020

ayala-ayala-1
ayala-ayala-1 🇲🇦

4.5

(2)

4 documents

Partial preview of the text

Download exercices corriges hilbertienne and more Exercises Mathematics in PDF only on Docsity! Exercices corrigés - Espaces de Hilbert Exercice 1 - Projection sur un sous-espace Pour tout entier , on note le sous-espace vectoriel de . 1. Montrer que l'application dans ? Conclure que . 2. Soit 2.1. Montrer que l'orthogonal de contient . 2.2. Montrer que (remarquer que, pour , la suite telle que , et si et appartient à ). N ∈ N MN (N,C)ℓ2 (xn)n∈N = 0∑ N n=0 xn ( ↦xn)n ∑ N k=0 xk (N,C)ℓ 2 MN (N,C) = ⊕ℓ2 MN M⊥N E = {(  telles que, pour 0 ≤ i < j ≤ N,  on ait  =  et  = 0 pour n > N}.yn)n yi yj yn M⊥N MN E = EM⊥N 0 ≤ i < j ≤ N ( )xn = 1xi = −1xj = 0xn n ≠ i n ≠ j MN formé des suites telles que est linéaire continue de . Que peut-on en déduire sur 1. Notons cette application. On a est donc continue, et est un sous-espace fermé de l'espace de Hilbert . On en déduit le résultat demandé. 2. 2.1. Soit et . On a 2.2. Il faut montrer l'inclusion contraire. Prenons donc , et soit la suite donnée par l'énoncé, membre de , avec et . On a ce qui prouve que pour . D'autre part, pour , on considère la suite tel que et pour . Le produit scalaire de avec cette suite donne , ce qui prouve que . T |T(x)| ≤ | | ≤ ∥x ≤ ∥x∑ n=0 N xn ∥2( )∑ n=0 N 12 1/ ∥2 T MN (N,C)ℓ2 x ∈ MN y ∈ E ⟨x,y⟩ = = = 0.∑ k=0 N xkyk¯ ¯¯̄¯ y0¯ ¯¯̄¯ ∑ k=0 N xk y ∈ M⊥N x MN i = 0 0 < j ≤ N ⟨x,y⟩ = − = 0,y0 yj =yj y0 j = 0,…,N j > N x = 1xj = 0xk k ≠ i y = 0yj y ∈ E Corrigé .= 0∑Nn=0 xn et par suite : grace à l'inégalité de Cauchy-Schwarz. n=0 (N + 1) 1 2 2 Exercice 2 - Projection sur la boule Soit un espace de Hilbert. Déterminer une expression de la projection sur la boule unité fermée de . Corrigé Notons la boule unité fermée de . Il faut d'abord faire un dessin en dimension deux pour comprendre à quoi doit être égale cette projection. On se rend assez vite compte que l'on doit avoir si est dans , et si . C'est clair si est dans car un point de l'ensemble se projette dans lui-même. Si , pour prouver que , il suffit de prouver que, pour tout , on a Mais ceci suit du calcul suivant : H H B H Px = x x B Px = x/∥x∥ x ∉ H x B x ∉ B Px = x/∥x∥ z ∈ B ⟨z− ,x− ⟩ ≤ 0. x ∥x∥ x ∥x∥ Puisque , on a et puisque , on a . On a donc bien démontré la propriété voulue. ⟨z− ,x− ⟩ x ∥x∥ x ∥x∥ = = ⟨z,x⟩− ∥x∥ − ⟨z, ⟩+ 1 x ∥x∥ (∥x∥ − 1)(⟨z, ⟩− 1) .x ∥x∥ x ∉ B ∥x∥ − 1 ≥ 0 z ∈ B ⟨z, ⟩ ≤ 1∣∣ x ∥x∥ ∣ ∣ Exercice 5 - Propriétés de la projection sur un sous-espace fermé Soit un espace de Hilbert, et un sous-espace fermé de , non réduit à . On note la projection orthogonale de sur . Si est un élément de , on appelle distance de à la quantité 1. Montrer que 2. Montrer que 3. On suppose dans cette question que est un sous-espace de dimension finie, et on note une base orthonormale de . 3.1. Quel résultat du cours assure l'existence d'une telle base orthonormale? 3.2. Déterminer en fonction de , l'expression de . 3.3. En déduire la valeur de : 4. On suppose désormais que est un sous-espace de dimension infinie. Justifier que possède une base hilbertienne, puis exprimer en fonction de cette base. 5. On suppose désormais que . Pour un entier fixé, on pose H F H {0} p H F x H x F d(x,F ) = inf{∥x − y∥;  y ∈ F}. d(x,F ) = ∥x − p(x)∥. d(x,F ) = max{| < x, z > |;  z ∈  et ∥z∥ = 1}.F ⊥ F ( , … , )e1 en F , … ,e1 en p(x) inf{ | − at − b dt;  a ∈ R,  b ∈ R} .∫ 1 0 t2 |2 F F p(x) H = (N,C)ℓ2 n Vérifier que est un sous-espace fermé de . Chercher un sous-espace tel que . Donner la distance de l'élément à . M = {x ∈ H;   = 0} .∑ k=0 n xk M H N M ⊕ N = H (1, 0, 0, …) M 1. D'abord, puisque , il est clair que l'on a : D'autre part, considérons , et décomposons en , où est orthogonal à . On a alors : Maintenant, on a d'après le théorème de Pythagore, et donc . p(x) ∈ F ∥x− p(x)∥ ≥ d(x,F). y ∈ F x x = p(x) + x1 x1 F ∥x− y∥2 = = = < p(x) − y+ ,p(x) − y+ >x1 x1 < p(x) − y,p(x) − y > +2R (< p(x) − y, ) + < , >x1 x1 x1 ∥p(x) − y + ∥ .∥2 x1∥ 2 ∥ = ∥x− p(x)x1∥ 2 ∥2 ∥x− y∥ ≥ ∥x− p(x)∥ Corrigé 2. D'abord, en gardant les mêmes notations, on a On en déduit que ce qui démontre une première inégalité. D'autre part, soit , avec , on a : d'où on déduit par l'inégalité de Cauchy-Schwarz ce qui démontre la deuxième inégalité. 3. 3.1. Le procédé d'orthonormalisation de Schmidt par exemple... < x, >=< p(x) + , >=< , >= d(x,F .x1 x1 x1 x1 x1 ) 2 < x, = = d(x,F), x1 ∥ ∥ >x1 d(x,F)2 ∥ ∥x1 y ∈ F ⊥ ∥y∥ = 1 < x,y >=< p(x),y > + < ,y >=< ,y >,x1 x1 | < x,y > | ≤ ∥ ∥ = d(x,F),x1 3.2. Rappelons ce qui caractérise : est le seul élément de tel que soit orthogonal à tous les éléments de . Raisonnons par analyse-synthèse. se décompose dans la base orthonormée de en Maintenant, est orthogonal à , puisqu'il est orthogonal à . On a donc : On voit que nécessairement , et par un raisonnement similaire, on doit avoir , ce qui nous conduit à poser Réciproquement, on vérifie facilement que ainsi défini est élément de , et que est orthogonal à tout élement de . 3.3. de sorte que soit orthogonal au vecteur précédent construit. On a donc : p(x) p(x) F x− p(x) F p(x) F p(x) = + ⋯ + .α1e1 αnen x− p(x) e1 F < x− p(x), >= 0 =< x, > − < p(x), >=< x, > − .e1 e1 e1 e1 α1 =< x, >α1 e1 =< x, >αk ek p(x) =< x, > + ⋯+ < x, > .e1 e1 en en p(x) F x− p(x) F < f,g >= f(t)g(t)dt.∫ 1 0 (t) = t+α (t) = t+α,f2 e1 f2 Voir rappel en annexe Introduisons ), muni du produit scalaireH =C([0,1]) en dernière page Posons le sous-espace vectoriel des fonctions polynômiales de degré . Le problème de minimisation peut aussi s'interpréter comme la recherche de . On applique alors les méthodes mises en valeur dans l'exercice. On commence par chercher une base orthonormée de . On peut choisir , qui est déjà un vecteur normé. Pour , on commence d'abord par chercher sous la forme de sorte que soit orthogonal au vecteur précédent construit. On a donc : On a donc , et il suffit maintenant de normaliser ce vecteur : On calcule ensuite la projection de sur , en utilisant : On en déduit : F ≤ 1 d( ,F)t2 ( , )e1 e2 F (t) = 1e1 e2 f2 (t) = t+α (t) = t+α,f2 e1 f2 < , >= (t+α)dt = +α = 0.f2 e1 ∫ 1 0 1 2 = t− 1/2f2 = = 2 t− .e2 f2 ∥ ∥f2 3–√ 3–√ t2 F < , >= ,t2 e1 13 < , >= .t2 e2 3 –√ 6 Le minimum est donc atteint pour et . Il ne reste plus qu'à calculer la dernière intégrale qui fait . p( ) = + ( (2t− 1))) = t− .t2 3 6 3–√ 6 a = 1 b = −1/6 1/180 . 4. possède une base hilbertienne, car il est lui-même un espace de Hilbert, en tant que sous-espace fermé (donc complet) d'un espace de Hilbert. Si désigne une base hilbertienne de , le même raisonnement que précédemment montre que 5. D'une part, est clairement un sous-espace vectoriel de , et il est fermé (caractérisation par les suites, ou bien noyau d'une application linéaire continue). Posons ensuite le sous-espace vectoriel engendré par . On pourra vérifier qu'il convient. Enfin, pour calculer la distance de à , il suffit de déterminer sa projection sur . Mais se décompose alors en Prenant la somme des n premiers termes de chaque membre, on trouve que . Il vient finalement : F (en)n∈I F p(x) = < x, > .∑ n∈I en en M H N (1,1,1…,1,0,0,…) (1,0,0,…) M M x x = p(x) + k(1,1,…,1,0,…). k = 1 n+1 d(x,M) = ∥ (1,1,1,…,0,…)∥ = . 1 n+ 1 n+ 1− −−−−√ n+ 1 Produit scalaire sur R[X ] et RN [X ] 1. Montrer que 〈P, Q〉 = ∫ 1 0 P (x)Q(x) dx définit un produit scalaire sur R[X ] et RN [X ] pour tout N ∈ N. 2. Montrer que ce produit scalaire fait de RN [X ] un espace de Hilbert, mais que cela est faux pour R[X ]. Pour ce dernier point: a. Soit Pn(x) = ∑n i=0 xi i! . Montrer que (Pn) converge uniformément vers exp sur [0, 1]. b. En déduire que Pn converge vers exp pour la norme associée à 〈·, ·〉. c. La fonction exponentielle est-elle un polynôme? Conclure. Solution . 1. L’application 〈·, ·〉 est bilinéaire symétrique, car le produit de réels est une opération bilinéaire symétrique, et par linéarité de l’intégrale. De plus pour P ∈ R[X ], 〈P, P 〉 = ∫ 1 0 P (x)2 dx ≥ 0 et cette expression est nulle si et seulement si P = 0. En effet 〈0, 0〉 = 0 et si 〈P, P 〉 = ∫ 1 0 P (x) 2 dx = 0, alors la fonction polynomiale x 7→ P (x)2 est continue, positive, d’intégrale nulle sur [0, 1], donc elle est identiquement nulle sur [0, 1]. Le polynôme P a donc une infinité de racines, ce qui implique que P = 0. L’application 〈·, ·〉 est donc un produit scalaire sur R[X ], et par restriction, sur RN [X ] pour tout N ∈ N. 2. RN [X ] est un espace vectoriel de dimension finie, il est donc complet pour la norme associée au produit scalaire considéré : c’est un espace de Hilbert. Ceci est faux pour R[X ] : a. D’après la formule de Taylor avec reste intégral, on a pour tout x ∈ [0, 1], et tout entier n ≥ 0, ∣ ∣ ∣ ∣ ∣ exp(x) − n∑ i=0 xi i! ∣ ∣ ∣ ∣ ∣ = ∣ ∣ ∣ ∣ ∫ x 0 (x − t)n n! et dt ∣ ∣ ∣ ∣ ≤ e ∫ x 0 (x − t)n n! dt = e xn+1 (n + 1)! ≤ e (n + 1)! . Ce dernier terme ne dépend pas de x et converge vers 0 lorsque n → +∞, donc Pn → exp uniformément sur [0, 1]. b. Pour tout n, ‖ exp−Pn‖ = (∫ 1 0 |ex − Pn(x)|2 dx )1/2 ≤ (∫ 1 0 ‖ exp−Pn‖2∞ dx )1/2 = ‖ exp−Pn‖∞ → 0 lorsque n → +∞ d’après la question précédente. Donc Pn converge vers exp pour la norme associée à 〈·, ·〉. c. Supposons que la fonction exponentielle est un polynôme P de degré n. La dérivée d’ordre n + 1 de exp est donc nulle. Or la dérivée de la fonction exponentielle à tout ordre est elle-même : on a donc exp = 0, ce qui est absurde. La fonction exponentielle n’est donc pas un polynôme. Si R[X ] était complet pour la norme ‖ · ‖ associée au produit scalaire considéré, la suite (Pn) devrait converger vers un élément P ∈ R[X ] dans (R[X ], ‖ · ‖), et donc également dans (C0([0, 1]; R), ‖ · ‖). Or la question b. montre que (Pn) converge vers exp dans (C 0([0, 1]; R), ‖ · ‖). Par unicité de la limite, on devrait donc avoir exp = P ∈ R[X ], or on vient de prouver que ceci est impossible. Ceci montre que R[X ] n’est pas complet pour ‖ · ‖ : R[X ] muni du produit scalaire 〈·, ·〉 n’est pas un espace de Hilbert. Distance à R2[X ] On cherche à calculer I = inf (a,b,c)∈R3 ∫ ∞ 0 (x3 + ax2 + bx + c)2 e−x dx. 1. Montrer que 〈P, Q〉 = ∫∞ 0 P (x)Q(x) e −x dx définit un produit scalaire sur R3[X ]. 2. Vérifier que le problème revient à trouver la distance de X3 à R2[X ] pour la norme induite par le produit scalaire 〈·, ·〉. 3. Trouver I. Solution . 1. Il y a cette fois une justification à donner pour l’existence de 〈P, Q〉 : il faut justifier la convergence de l’intégrale. Mais P et Q étant des polynômes, les comparaisons exponentielle/polynômes impliquent que ∫ R+ P (x)Q(x) e−x dx converge. Les preuves de toutes les propriétés sont ensuite semblables à celles des exercices précédents. Pour la définie positivité, on remarque simplement que 〈P, P 〉 = 0 ⇒ ∫ +∞ 0 P (x)2 e−x dx = 0. L’application x 7→ P (x)2 e−x est continue sur R+, positive, d’intégrale nulle, elle est donc identiquement nulle sur R+. Comme e −x > 0 pour tout x, on a nécessairement P (x) = 0 pour tout x ≥ 0, et, P étant un polynôme, ceci implique comme auparavant que P est le polynôme nul. 2. La distance de P (X) = X3 à R2[X ] pour la norme ‖ · ‖ induite par le produit scalaire 〈·, ·〉 est égale à inf{‖P − Q‖; Q ∈ R2[X ]} = inf {(∫ ∞ 0 (P (x) − Q(x))2 e−x dx )1/2 ; Q ∈ R2[X ] } = ( inf {∫ ∞ 0 (x3 − Q(x))2 e−x dx; Q ∈ R2[X ] })1/2 . Puisque R2[X ] = {−aX2 − bX − c; (a, b, c) ∈ R3}, on en déduit inf{‖P − Q‖; Q ∈ R2[X ]} = ( inf {∫ ∞ 0 (x3 + ax2 + bx + c)2 e−x dx; Q ∈ R2[X ] })1/2 = √ I. Trouver I revient donc à trouver la distance de P (X) = X3 à R2[X ] pour la norme ‖ · ‖. 3. R2[X ] est un sous-espace vectoriel de l’espace euclidien R3[X ] muni du produit scalaire 〈·, ·〉. La distance de P à ce sous-espace est égale à ‖P − Q‖ où Q est le projeté orthogonal de P sur R2[X ]. Ce projeté orthogonal est caractérisé par le fait que P − Q ∈ R2[X ]⊥, c’est-à-dire que P − Q est orthogonal aux vecteurs d’une base de R2[X ], par exemple (P0, P1, P2) = (1, X, X 2). En écrivant Q(X) = −aX2−bX−c avec (a, b, c) ∈ R3, on cherche donc à résoudre le système     〈P − Q, P0〉 = ∫ ∞ 0 (x3 + ax2 + bx + c) e−x dx = 0, 〈P − Q, P1〉 = ∫ ∞ 0 (x3 + ax2 + bx + c)x e−x dx = 0, 〈P − Q, P2〉 = ∫ ∞ 0 (x3 + ax2 + bx + c)x2 e−x dx = 0. En utilisant le fait que pour tout entier n > 0, ∫ ∞ 0 xn e−x dx = Γ(n + 1) = n! (Γ est la fonction Gamma d’Euler), ce système équivaut à    6 + 2a + b + c = 0, 24 + 6a + 2b + c = 0, 120 + 24a + 6b + 2c = 0. Ce système possède comme unique solution le triplet (−9, 18,−6). Ainsi le projeté orthogonal de P sur R2[X ] est le polynôme Q(X) = 9X 2 − 18X + 6, et la distance de P à R2[X ] est égale à ‖P − Q‖2 = ∫ ∞ 0 (x3 − 9x2 + 18x + 6)2 e−x dx = 36. D’après la question précédente, on a donc I = 36. P ro cé d é d e G ra m -S ch m id t (1 / 2 ) S oi t u 1 ,u 2 ,. .. , u n d es ve ct eu rs lin éa ir em en t in d ép en d an ts d e R m et W = C (Q ) le so u s- es p ac e en ge n d ré p ar ce s ve ct eu rs (n ≤ m ). L a pr o cé d u re su iv an te pr o d u it u n e b as e or th on or m al e d e W . (1 ) v 1 = u 1 (2 ) v 2 = u 2 − v > 1 u 2 v > 1 v 1 v 1 (v 2 ⊥ v 1 ca r ob te n u p ar u 2 − p av ec p la pr oj ec ti on d e u 2 su r v 1 ) (3 ) v 3 = u 3 − v > 1 u 3 v > 1 v 1 v 1 − v > 2 u 3 v > 2 v 2 v 2 . . . P ro cé d é d e G ra m -S ch m id t (2 / 2 ) (k ) v k = u k − k − 1 ∑ j=1 v > j u k v > j v j v j . . . (n ) v n = u n − n − 1 ∑ j=1 v > j u n v > j v j v j (n + 1) q j = v j ||v j || p ou r to u t j ∈ {1 ,2 ,. .. ,n }. L es ve ct eu rs q 1 ,q 2 ,. .. ,q n fo rm en t la b as e (d e W ) or th on or m al e re ch er ch ée . M T H 1 0 0 7 : a lg èb re lin éa ir e 1 2 / 1 6